Le financement d’une nouvelle voiture reste le plus souvent, l’élément fondamental pour l’acquisition de cette voiture. Tout du moins : pour beaucoup dans le choix du modèle. (Nombre d’entre nous rêvent d’une Ferrari ou d’une Bentley, mais n’en n’ont pas les moyens financiers).
Avec le financement survient aussitôt :
La question : du comptant ou à crédit ? Donc :
- Puiser dans son épargne ;
- Devoir économiser pour rembourser des mensualités.
Un tiers seulement des voitures s’achètent au comptant, les autres à crédit. Mais parmi celles-ci, plus de 20% des acheteurs pourraient acheter leur voiture au comptant et elles ne le font pas,
Les taux de crédit comme ceux de l’épargne sont actuellement historiquement bas et ils ne permettent pas un choix réellement objectif entre l’épargne ou la dépense.
On peut même trouver des taux de crédit à 0 % (en théorie), car bien souvent dans ce cas, le prêteur réussit à vous placer une assurance décès ou d’autres extensions de risques (chômage, accidents…).
Dans des comparaisons de taux, le vendeur peut oublier de tenir compte de l’effort d’épargne nécessaire pour rembourser le crédit.
Les banquiers et les concessionnaires mettent forcément en avant leurs crédits auto par simple intérêt.
Le financement via le leasing ?
La grande tendance actuelle d’acquisition d’un nouveau véhicule, ne consiste plus à l’acheter, mais de le louer sur une longue période de 3 à 5 ans. Mais ces LLD ne constituent pas forcément une bonne affaire pour vous, car vous versez alors des sommes en pure perte.
Avec, il est vrai, une possibilité d’un achat ferme au terme de la location : la location avec option d’achat (LOA). Dans ce cas vous retombez dans le cas d’un crédit…mais à un taux bien supérieur à celui d’un simple crédit souscrit au moment de l’achat !
Un financement via une LOA :
Déjà (en 2016), 55,9 % des financements automobiles se réalisaient sous le statut des LOA (location Option d’achat) ou en leasing.
L’élément de décision devrait aussi porter sur le montant de la perte de valeur de votre véhicule au fil du temps. Le leasing pourrait s’avérer avantageux, mais seulement durant la première année du véhicule, car ce dernier va perdre près de 20 % de sa valeur durant cette période. Il faudrait alors conserver ce leasing seulement sur des périodes inférieures à 12 mois. Mais souvent, afin d’éviter ces contrats courts, les concessionnaires imposent le versement d’un premier loyer plus important. Ainsi, le locataire a moins le choix et doit conserver au moins le véhicule loué pendant 36 mois.
Ces deux solutions de financement :
(comptant ou à crédit) ne vous placera pas à l’abris de risques :
- Lors d’un paiement comptant : si un retard de livraison ou un défaut de fabrication long à résoudre avec la marque, vous aurez payé votre voiture…pour attendre !
- Si un paiement à crédit : vous devez rembourser jusqu’à l’échéance du contrat, même en cas d’accident de la vie, ou d’incidents rendant votre véhicule inutilisable. Sans compter sur un risque de surendettement pour une longue période.
Si le financement du véhicule est inférieur à 3 000 € : le crédit auto n’est alors pas possible. N’oubliez pas qu’un crédit entraîne des frais de dossiers préalables !
Le financement de Car-Use all inclusive
Un contrat portant seulement sur l’usage de la voiture all inclusive :
- Il correspond à obtenir une “réserve financière” (un crédit personnel), réajustable, pour une durée indéterminée,
- Que l’on utilisera seulement lorsque ce sera nécessaire ;
- Que l’on remboursera mensuellement… si usage ;
- Il vous permettra de suivre la montée technologique (le software) à venir et qui va grandement augmenter de prix des voitures au point de ne plus pouvoir se les payer ;
- La base du financement de cet usage repose sur un crédit personnel renouvelable : un crédit basé sur un prêt à la consommation spécial voiture (appelé aussi crédit permanent ou crédit reconstituable). Ou bien « un crédit-bail *» pour les entreprises ;
- Une solution qui se caractérise par la liberté dans l’utilisation de cette réserve financière octroyée et réellement utilisée, avec un remboursement sous forme de loyers mensuels.
- Des dépenses accessoires (réservation au Grand Prix de Monaco) s’ajoutent au solde global, mais sont remboursées elles sous 10 mois.
Comment faire pour ce financement ?
Chaque abonné de “car-use all inclusive” :
- Souscrit un contrat auprès d’un organisme financier (banques) pour se créer une “réserve financière” qu’il pourra utiliser, à sa guise ou quand il le jugera nécessaire. Le montant à rembourser (ajustable) sera évalué en fonction de ses revenus ou de sa solvabilité (variables) ;
- Si le demandeur s’avère éligible, c’est-à-dire, capable de rembourser ce prêt ajustable, à durée indéterminée. Cette réserve permanente lui permettra et de répondre rapidement à une dépense supplémentaire ou à un nouveau besoin ou à une nouvelle envie ;
- Ce crédit pourrait s’adosser à une carte de crédit dédiée (encore à l’étude) ;
- Les intérêts ne se calculent que sur le montant réellement emprunté et selon la durée utilisée ;
Concernant d’autres services “all inclusive” : (assurances, entretiens, autres divers). Ils feront l’objet d’avenants spécifiques, venant s’inclure dans le contrat général d’usage et s’ajouter aux remboursements via des loyers mensuels.
Ce financement usage pour des professionnels :
Pour bon nombre d’entreprises, le parc automobile représente le troisième poste de dépenses. Pour avoir à disposition sans délai un véhicule professionnel, le crédit‑bail auto pour professionnel constitue une solution efficace. L’investissement est financé à 100 %, préservant la situation financière et l’équilibre du bilan.
De plus, le paiement d’un forfait mensuel au lieu d’une grosse dépense maintient la capacité d’investissement et donne droit à certains avantages fiscaux.
Dans le cas d’un crédit-bail, l’organisme financier devient le propriétaire bailleur, et l’abonné, son locataire.
En cours de contrat, la reprise de leasing, aussi appelée « transfert de leasing », permet au titulaire du contrat de céder son véhicule sans pénalité à un tiers qui à son tour honorera le contrat aux mêmes conditions que le précédent locataire. Solution pas toujours possible !
Par comparaison avec un bien financé par emprunt, l’avantage majeur du crédit-bail consiste dans les normes comptables dédiées : il ne donne pas lieu, à un enregistrement en termes d’engagements, il est classé hors-bilan comptable. Permettant ainsi, d’alléger l’apparence d’endettement lorsque le ratio emprunts/fonds propres est déjà élevé. En contrepartie, les biens ne sont pas inscrits à l’actif du bilan.
Les compagnies de location imposent elles, au conducteur d’avoir au moins 21 ans et d’être titulaire du permis depuis au moins une année. Avec une surprime.
Une caution vous sera exigée avec une empreinte de la carte bancaire.
Qui serait favorables à souscrire un tel abonnement « usages » ?
- Certains particuliers (CSP +), mais aussi des urbains d’une grande métropole ;
- Pour des consommateurs déjà habitués au concept de l’abonnement « multi usages » ;
- À des acheteurs de flottes d’entreprise, désireux d’offrir encore plus de services aux salariés de leur entreprise ;
Du nouveau pour le financement d’une voiture d’occasion :
Nouveau : La Banque Casino et Obvy prévoit que les acheteurs de voitures d’occasion pourront demander à étaler le paiement de leur bien en 10 fois. Pour y accéder, il suffit à l’acheteur et au vendeur d’ouvrir un compte chez Obvy pour procéder à la transaction. De quoi attirer, tout du moins dans un premier temps, les bourses les plus modestes qui visent les VO à bas prix.
Incidences du financement durant la crise financière de la covid 19
Très simplement : la Covid 19 a entraîné des baisses de PIB importantes : (> à 10 points de PIB), Or la consommation des ménages représentant à elle seule 55 % du PIB, Cette baisse de revenus pour les États, il va bien falloir la compenser un jour. En effet le problème actuel n’est pas de rembourser une énorme dette, comme on l’entend souvent, car ces dettes de la banque européenne sont principalement financées par de la création de monnaie. Elles ne seront vraisemblablement jamais remboursées. Plus exactement elles ne seront pas présentées par la banque centrale, donc pas honorées, avant 30 à 50 ans. Ce qui revient à dire qu’elles ne seront pas remboursées de sitôt.
Le problème de cette crise financière reste au niveau de la bonne santé des entreprises qui doivent retrouver leur productivité donc leur rentabilité pour refaire de la valeur ajoutée (leurs marges).
La politique de l’exécutif actuel consiste à sauver des emplois en aidant les entreprises, même les « zombies » à ne pas licencier. C’est son choix, mais cela ne préserve que les personnes et seulement pour un court terme. Cela ne crée pas la valeur nécessaire pour surpasser la crise et pouvoir réactiver la pompe de la redistribution monétaire.
Un financement après la crise,
Cela se traduira pour les consommateurs par une augmentation des prix à moyen terme : (immobilier, équipements et voitures…).
En particulier pour les constructeurs Français qui déjà, avant la crise, étaient en souffrance pour n’avoir pas su modifier leurs process à temps. Il leur faudra donc augmenter leurs prix.
Les Français qui avaient de moins en moins les moyens d’acheter une voiture (en particulier chez les jeunes) verront cette possibilité d’achat s’éloigner encore plus.
Il faudra bien trouver d’autres voies de financement :
Les banques centrales qui se polarisent sur des bas taux bas, (voire à 0 %) elles vont continuer cette stratégie : celle des taux 0 % adoptée par le Japon depuis une dizaine d’années. Mais cela restera bien insuffisant pour relancer l’économie.
Conclusion :
Avec la montée inéluctable des prix des voitures dues aux avancées technologiques à venir l’achat d’une voiture sera de plus en plus compliqué. Il faudra bien trouver d’autres moyens pour assurer ce financement.
D’ou notre concept : “l’usage prime sur la possession”