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Les nouveaux risques du monde automobile

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Les risques encourus par les automobilistes ?

Aujourd’hui acheter une voiture neuve, c’est aussi courir de multiples risques :

  • Un accident mortel ;
  • Une condamnation et un emprisonnement pour délit routier ;
  • Polluer la planète, envahir l’espace piéton dans les villes ;
  • Payer (volontairement) plus d’impôts et de taxes et ainsi déséquilibrer son budget ;
  • Risquer de faire un mauvais choix, un mauvais investissement ;
  • Trouver une place de stationnement ;
  • Passer son temps dans des encombrements ;
  • Se faire abuser par un professionnel malfaisant de l’automobile ;
  • L’année de l’achat (à un mandataire) ne correspond pas toujours à l’année de fabrication qui seule comptera lors de la revente !

Aujourd’hui se pose un nouveau risque : lorsqu’on achète une voiture neuve. Celui du bon choix de sa source d’énergie, la « meilleure » pour l’avenir. En effet la bonne énergie parmi : essence, diesel, GPL, le tout électrique, hybride, hydrogène, solaire, autres …

Des nouveaux risques sur les VE :

Pour les nouveaux risques spécifiques encourus par un propriétaire de VE (100 % électrique) c’est une autre histoire. Ils sont trop nombreux pour être exposés ici ! (À suivre).

Certains pensent même qu’en matière de VE dans une décennie il ne restera plus dans le monde, comme fabricants que Tesla et des constructeurs asiatiques !

À ce sujet les autorités américaines vont instaurer un bonus à l’achat d’une VE … à condition que celle-ci soit fabriquée aux États-Unis.

70 % des 72 voitures électriques vendues aux États-Unis deviennent inéligibles au bonus avec la nouvelle réglementation, en particulier les Audi et les hybrides !

Sur les voitures « assemblées » aux États-Unis, pour profiter du bonus, les constructeurs étrangers, vont devoir construire des usines sur le sol américain.

NDLR : Et vous, quelle interrogation sur les VE trotte dans votre tête ?

Des questions personnelles :

On achète une voiture neuve (un investissement important) pour une durée de 3 à 5 ans, voire de 10 longues années :

  • Qu’en sera-t-il à la fin de cette période ?
  • Qui peut savoir ?
  • Quel sera la vraie fiscalité des futures énergies ?
  • Quel sera les coûts d’acquisition d’un nouveau véhicule particulier ?
  • Comment pourrai-je revendre cette voiture ?
  • Que vont devenir les moteurs thermiques ?
  • Pourquoi une telle fuite en avant vers l’unique électricité ?
  • Pourquoi les constructeurs ne recherchent plus d’améliorer encore nos moteurs à explosion actuels ? (Tout ce génie automobile mis au rebut !)
  • Si les voitures électriques « ne marchent pas » Un plan B ?
  • Quelles seront les marques encore présentes dans dix ans ?
  • Qui assurera le suivi et les maintenances à ce terme ?

Courir des risques :

Notre « goût du risque » naturel avec décharge d’adrénaline ne se manifeste aujourd’hui plus que dans de certaines émissions de téléréalités. Ou de jeux (pourtant bien encadrées par les productions).

Quelques adeptes de sports extrêmes (ne comptent que sur les secours publics et gratuits en cas d’accidents souvent dus à une sous-évaluation de leurs propres capacités).

Ces « aventuriers modernes » ceux qui favorisent leurs sécrétions d’adrénaline pour leurs seuls plaisirs personnels devraient aussi en assumer les charges financières inhérentes à ces risques.

Par exemple le ski-hors-piste, les escalades en « espadrilles » et en solitaire, les sorties en mer par un gros temps dépassant ses propres aptitudes, le tourisme en zone « déconseillée ». Bref tous ceux qui cherchent à évaluer leur étendue de leur intrépidité ou qui se croient être sur un plateau de télé-réalités. Ou encore qui simplement bravent des interdits, ils devraient en assumer aussi les risques et les charges.

Nous ne parlerons pas des voyous, qui prennent d’énormes risques durant leurs actes délictueux. Comme refus d’obtempérer, au volant sans assurance ni permis de conduire, excès de vitesse, alcool + drogue … Car de tels risques ne peuvent pas se gérer autrement que devant les tribunaux !

Des moyens pour annihiler ces risques ?

Les services d’appel et de localisation d’urgence (le 112) ne doivent plus rester la seule solution de secours par ces « risques tout ».

Nous souscrivons des assurances à peu près contre tout.

Les transhumanistes nous garantissent même pour bientôt de nous débarrasser des risques de maladies génétiques.

La nouvelle version de la norme ISO 9001 version 2015 (une norme internationale de qualité) prend en compte les risques éventuels pouvant survenir dans un organisme, une entreprise. Pour résoudre préventivement des insatisfactions des clients, mais aussi des salariés.

Quant aux « malfaisants » du monde automobile, certes il y en a moins qu’avant, mais il en reste encore de très nuisibles sur la réputation des garagistes ! Que font leurs « instances officielles » pour les faire disparaître totalement ?

Aujourd’hui nous n’acceptons plus de courir le moindre risque, pourtant les progrès de notre civilisation sont nés des risques que certains pionniers ont su prendre.

Le management des risques :

Il faut faire une différence entre le management des risques et le principe de précaution :

Le management des risques : consiste à identifier le risque, analyser sa réelle nocivité et ses conséquences pour en diminuer voire supprimer les conséquences. Il combat le risque à la racine.

À l’exemple de l’industrie spatiale qui ne peut guère procéder à des essais en vraie grandeur, pour se prémunir d’un éventuel accident.

Le principe de précaution (inscrit dans la constitution française) adopté en réaction lui se borne simplement à fixer des interdits. Il représente souvent un manque de prévision pour le remplacer par de la naïveté voire de l’incapacité à prévoir. Il demande aussi la mise en place de moins de moyens, de moins de temps pour y pallier, et de moins d’imagination et d’effort.

« Un petit geste pour pallier une absence de prévision »

Ce principe d’interdiction aurait empêché Christophe Colomb de découvrir l’Amérique, la Nasa à un Américain de marcher sur la lune …

Il handicape la recherche scientifique donc la mise au point d’innovations techniques de progrès.

Manager les risques dans le commerce :

Ce management des risques inclus les risques de la consommation auxquels les consommateurs devenus plus sensibles, sont aussi de moins en moins tolérants.

Parmi les nombreux exemples :

L’affaire Lactalis (le N°1 mondial du lait) qui a fabriqué des laits pour bébés impropres et Carrefour qui a retiré puis remis en rayon des laits pour nourrisson suspectés d’être contaminés. Ils leur auraient suffi d’utiliser un QR code sur les flacons incriminés.

Le QR code offre 7 089 possibilités de caractères numériques et 4 296 caractères alphanumériques à la place d’un simple code-barres. Cela aurait pu contenir toute l’information nécessaire pour signaler directement à la caisse que le produit était retiré de la vente. Et même d’en décrire la raison. Voire ainsi de pouvoir refuser de facturer le produit, empêchant ainsi du même coup (et à coup sûr) la vente d’un produit retiré-remis-retiré et ce, sans aucune intervention humaine.

Ce QR code pourrait offrir la même possibilité pour un simple produit périmé… Mais ce niveau de transparence et de traçabilité vis-à-vis des consommateurs, est-il seulement souhaité de tous les responsables de la grande distribution ? 

« Cela s’appelle de la transparence … et de la considération pour ses consommateurs ! ».

Qui se souvient du talc Morhange ?

Des conséquences :

Autre exemple : Mark Zuckerberg de Facebook « l’idole des jeunes » a vu sa statue vaciller et il a dû faire des excuses, pour avoir peut-être fait courir des risques de piratage de données personnelles à quelques millions d’Américains. Et d’avoir peut-être conservé des traces de communications téléphoniques d’internautes australiens.

Le nouveau règlement européen : le RGDP devrait encadrer le traitement et la gestion des données personnelles des consommateurs. Il pourra entraîner aux contrevenants des amendes pour les vendeurs jusqu’à 4 % de leur chiffre d’affaires.

Les consommateurs soupçonnaient déjà l’existence d’un marché « parallèle » de revente sans autorisation de leurs données personnelles (entre 1 et 2 € l’adresse), sans pouvoir y faire quelque chose.

Des risques environnementaux :

Par exemple : dans l’Aude, 38 enfants présentent un taux d’arsenic très élevé à cause de déchets (arsenicaux) présents dans les cours d’école et les équipements sportifs. Par suite d’une inondation en 2018 de l’ancienne mine d’or de Salsigne, fermée en 2004. Celle-ci a répandu dans la vallée de l’Orbiel, des millions de tonnes de déchets toxiques, dont certains étaient stockés depuis, à ciel ouvert. Ce risque était connu de tous, mais on n’a pris aucune mesure pour l’annihiler en 18 ans. On s’est contenté d’interdire la zone de la mine aux promeneurs…et maintenant de fermer les écoles !

D’autres risques sociaux :

Des « comportements de vie à risque » tel que fumer, l’alcoolisme, la non-vaccination, la malbouffe… ne pourront plus (dans un avenir proche) être pris intégralement en charge par la société. La solidarité nationale imposera des limites de la part des organismes sociaux.

Conclusion :

Prendre (après coup) des mesures de précaution pour pallier un incident, constitue une mesure plus simple et moins onéreuse que de prévoir (avant le coup) tous les incidents possibles (sur toute la chaîne) et de mettre en place une stratégie pour en éviter la survenue.

Donc le principe de précaution (institutionnalisé) possède encore de beaux jours devant lui … et les consommateurs d’en subir les conséquences.

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