Lamborghini, une marque automobile fondée en 1963, par l’industriel Ferruccio Lamborghini qui fabriquait des tracteurs. Ayant fait fortune, passionné des belles mécaniques des GT italiennes. Et… En tant que client mécontent. il décida de fabriquer des voitures sportives de prestige. « Plus fiables » que les Ferrari et autres Maserati. « fragiles et bruyantes ».
Lamborghini vs Ferrari
En tant que client mécontent Ferrucio s’en prend à Enzo lui-même (ils se détestaient) et celui-ci lui répond, méprisant : « Tu es peut-être doué pour fabriquer des tracteurs, mais surement pas pour conduire des Ferrari. Chacun son métier ». Profondément vexé, Lamborghini rentre chez-lui et décide de créer sa propre voiture pour défier son voisin Enzo. Il consacrera alors sa fortune et le reste de son existence pour faire « mieux que Ferrari ». Il recrute Stanzani, un jeune ingénieur fraîchement diplômé. Mieux, il construit une usine ultra moderne, à grand coups de millions de lires.
Les premières voitures Lamborghini :
la première voit le jour à l’usine de Sant’Agata sera la 350 GT, suivie de son évolution la 400 GT. Construites à 382 unités entre 1964 et 1968, (elles valent aujourd’hui une fortune !). Ses prochaines voitures porteront toutes, des noms de taureaux ou de toréadors célèbres. Cette passion pour la tauromachie lui vient d’une visite qu’il avait effectuée en 1962 au ranch d’un toréador réputé, Don Eduardo Miura. Il faudra attendre 1966, pour que la sortie du chef d’œuvre Lamborghini Miura fasse entrer la marque dans le club très fermé des constructeurs prestigieux. Équipées d’un V12 de 3,9 litres et développant, selon les modèles, entre 350 et 380 chevaux.
L’intervention de financiers :
En 1972, Ferruccio Lamborghini décide de vendre sa filière Trattori Lamborghini (les tracteurs) au groupe italien SAME, également constructeur de tracteurs. Qui se trouvera également en difficultés, le développement de dernières automobiles s’en trouvant fortement ralenti. Ferruccio se voit dans l’obligation de trouver des investisseurs. Il entame ainsi des discussions avec l’un de ses amis, Georges-Henri Rossetti, un homme d’affaires suisse fortuné qui aboutissent à la cession de 51 % de la société pour 600 000 $. Devenu actionnaire majoritaire, Rossetti n’interviendra cependant que rarement dans les décisions de Lamborghini.
En 1973 survient le premier choc pétrolier, pénalisant fortement les constructeurs automobiles. En 1974, la Lamborghini Countach, remplaçante de la Miura, entame sa production. Elle sera la plus populaire des modèles, Lamborghini sera tout de même mise sous procédure de sauvegarde.
L’État italien intervient :
En 1978, le gouvernement italien prend le contrôle de Lamborghini. Deux ans plus tard, deux frères, Patrick et Jean-Claude Mimran, sont nommés pour gérer la marque, en faillite. Patrick, surtout, réussit à donner un second souffle à l’entreprise en modernisant la Countach pour le marché américain (1982), en lançant le LM002 et en révisant les méthodes de production. Deux ans plus tard, deux frères, Patrick et Jean-Claude Mimran, sont nommés pour gérer la marque en faillite. Patrick, surtout, réussit à donner un second souffle à l’entreprise en modernisant la Countach pour le marché américain (1982), en lançant le LM002 et en révisant les méthodes de production.
Puis Chrysler intervient :
En 1987, il vend Lamborghini à… Chrysler. De cette relation italo-américaine naîtra la Diablo, avec un V10 qui se retrouvera bientôt dans une certaine Dodge Viper !
Pour relancer l’entreprise, Chrysler injecte dans un premier temps 50 millions de dollars, car désireux d’entrer sur le marché des « super sportives de prestige », dont la production est estimée à 5 000 exemplaires par an dans le monde. Par ailleurs, il désire que le constructeur italien produise un moteur qui puisse être utilisé pour une automobile Chrysler sur le marché américain. Chrysler fait appel à ses propres designers pour entamer un vaste remaniement de l’automobile. Si le résultat final est peu apprécié par Gandini, la production de la Diablo est tout de même entamée. Chrysler tentera de finir la préparation de la Diablo pour les 25 ans de Lamborghini, mais une fois que le groupe américain comprit que le rendez-vous serait manqué, une version spéciale, la Countach 25e anniversaire, prend sa place.
L’ère Indonésienne :
Chrysler juge alors que le constructeur italien ne vend plus suffisamment d’automobiles pour justifier son investissement. Et vend sa participation au groupe indonésien MegaTech. Dirigé par l’homme d’affaires Setiawan Djody et le fils du président indonésien, Tommy Suharto, qui acquièrent en février 1994 l’ensemble du groupe Lamborghini. La crise économique qui touche l’Asie en 1997 oblige le groupe indonésien à se séparer de Lamborghini.
L’ère Volkswagen (Audi) :
Le nouveau président de Volkswagen, Ferdinand Piëch, pris dans une frénésie d’achats dès 1998, il prévoit l’acquisition de Lamborghini pour environ 110 millions de dollars. En 1998, Lamborghini rejoint Audi, (Volkswagen) le propriétaire actuel, qui favorise les échanges technologiques entre la « marque au taureau » et les modèles les plus sportifs de la « marque aux anneaux ». Lamborghini est ainsi achetée grâce à la division de luxe de Volkswagen, donc le constructeur allemand Audi. Le porte-parole d’Audi déclare peu de temps après l’acquisition que Lamborghini « Pourrait renforcer le profil sportif d’Audi tandis que Lamborghini pourrait bénéficier de l’expertise technique d’Audi ».
D’autres modèles récents de Lamborghini :
La Diablo est remplacée par la Murciélago en 2001, puis l’Aventador. En 2003 apparaît une Lamborghini plus petite que la Murciélago. Puis en 2014 propulsée par un moteur V10 la Gallardo qui laissera sa place à une nouvelle voiture, la Huracán, une voiture deux-places créée plus pour être agréable à conduire que rapide. La Huracán a fait une de ses premières apparitions en jaune lors d’une convention de Microsoft.
Au Salon de Genève 2016, Lamborghini dévoile une étude nommée « Centenario » pour fêter le centième anniversaire du fondateur de la marque, dotée d’un V12 atmosphérique de l’Aventador boosté à 770 chevaux. Puis, remplacée par la Veneno. En 2017, pour recevoir la production du futur SUV de la marque, l’Urus, et en prévision du doublement de sa production, Lamborghini a considérablement agrandi son usine de Sant’Agata Bolognese.
Cette année marque aussi la sortie de la Huracàn Performante, une version plus puissante (de 610 ch à 640 ch) et plus axée sur l’aérodynamisme avec des éléments supplémentaires comme un aileron.
Des modèles plus récents :
En août 2018, l’Aventador SVJ est dévoilée. Il s’agit d’une version plus puissante que les anciennes versions de l’Aventador en atteignant 770 ch. Équipée de nouveaux éléments d’aérodynamisme ainsi que du système ALA. Elle constituera la voiture la plus rapide sur le Nürburgring avec un temps de 6 min 44 sec et 97 dixièmes. L’année 2019 voit la sortie de nombreux modèles dont plusieurs exclusifs. La Huracàn Evo, une version restylée et plus puissante de la Huracàn, est dévoilée au salon de Détroit 2019. Cette supercar gagne de nouveaux boucliers avant et arrière, ainsi que 30 ch supplémentaires.
Le retour :
La fin de la commercialisation des V12 atmosphérique pousse Lamborghini à la nostalgie, et force le constructeur à se replonger dans son histoire. La firme italienne, symbole de la course automobile et des moteurs essence, en est arrivée au point de vouloir faire renaître l’un de ses modèles mythiques, avant le profond changement vers l’électrique : la Countach sera de retour en 2021. Lamborghini dévoile la Countach des temps modernes. La Lamborghini Countach LPI 800-4. Cette série spéciale et ultra-limitée (112 exemplaires) n’est pas complètement un hasard puisque la firme de Sant’Agata Bolognese célèbre cette année les 50 de la présentation du concept au Salon de l’automobile de Francfort.