Les ventes de voitures neuves s’écroulent en France. Malgré une situation moins alarmante pour les modèles asiatiques … et pour Tesla !
Les Grands Salons automobiles quittent l’Europe et la France :
- Du salon de Genève (GIMS) qui se délocalise à Doha au Quatar (Qatar Geneva International Motor Show). Celui-ci est aussi retardé à novembre 2023. Un retour à Genève semble problématique ?
- Le mondial de Paris ne communique pas grand-chose, à quelques semaines de l’événement ! sera-t-il maintenu ? (On peut se poser la question) ;
- On parle d’une délocalisation du mondial de l’automobile de Paris (d’abord en province : Lyon ?) … puis ?
Industriellement en France :
- Depuis 1980, l’industrie française a perdu la moitié de ses effectifs et ne représente plus aujourd’hui que 10,3% du total des emplois.
La part de l’industrie dans le PIB s’établissait à 13,4% en 2018, contre 25,5% en Allemagne, 19,7% en Italie ou 16,1% en Espagne. En raison d’une fiscalité particulièrement élevée sur les facteurs de production. Le coût horaire dans l’industrie atteint 38,7 euros, contre 23,6 en Espagne, 18,4 en Slovénie, 14 en Slovaquie, 6,6 en Roumanie.
Ne pourrait-on pas là parler de suicide ?
- Nos grandes marques nationales deviennent des championnes de la délocalisation, afin de maintenir à court terme leur compétitivité au niveau mondial. Mais bien sûr au détriment d’une production française et de l’emploi industriel en France.
- Les production (utilitaires compris) s’est effondrée de 40% l’an passé dans l’Hexagone à seulement un peu plus de 1,3 million de véhicules, soit un retour au score des années 60 !
Des campagnes de communication :
- Des campagnes « anti-diesel » menées chez nous par les pouvoirs publics, les médias et quelques maires écologiques de grandes villes ont abouti à une chute spectaculaire de ce marché : de 22% des ventes de voitures neuves sur huit mois, contre 57% en 2015 ;
- Volkswagen a d’ailleurs tué le diesel européens (« Dieselgate ») ;
- L’auto « dévore » le pouvoir d’achat : « L’automobile est un esclavage. Non seulement elle pollue, mais elle coûte de plus en plus cher, à l’achat comme à l’entretien ». Certes c’est exact mais de là à en faire un objet de promotion.
Délocalisation des courses automobile :
- En F1, Monaco est pointé du doigt pour son tracé inadapté, mis sous pression à cause de ses privilèges financiers,
- Les organisateurs ont annoncé jeudi dernier : « Il n’y aura pas de Grand Prix de France en 2023, ils ne donnent pas suite au contrat entamé en 2018 pour des courses sur le circuit du Castellet (Var). ». La faute à une organisation catastrophique, et probablement, en raison d’un manque d’intérêt des pilotes, et d’une piste trop abrasive,
- La F1s’exporte désormais en Arabie saoudite, à Miami et l’an prochain à Las Vegas,
Sur route en France :
- Le sport automobile, sur route ouverte ou route fermée, traverse une période économique difficile à la suite de la pandémie. S’ajoutent à cela les transitions écologiques et technologiques qui viennent bouleverser nos quotidiens. Les mobilités, repensées pour être plus propres et plus autonomes, mettent en danger le schéma actuel dans lequel se trouve la course automobile, qui va être obligée de revoir son mode de fonctionnement
- Le Championnat du monde de Caisses à Savon va voir le jour. Sans doute en représailles : Alpine et Mercedes bientôt rejoints par Porsche, Audi, BMW, Peugeot et Renault ont décidé de se retirer de la formule 1 en 2023 pour se consacrer exclusivement à cette nouvelle discipline. La France pourra peut-être fournir la paille !
- Les mobilités, repensées pour être plus propres et plus autonomes, mettent en danger le schéma actuel dans lequel se trouve la course automobile, qui va être obligée de revoir son mode de fonctionnement
- Le Championnat du monde de Caisses à Savon va voir le jour. Sans doute en représailles : Alpine et Mercedes bientôt rejoints par Porsche, Audi, BMW, Peugeot et Renault ont décidé de se retirer de la formule 1 en 2023 … pour se consacrer exclusivement à cette nouvelle discipline. La France pourra peut-être fournir la paille !
Conclusion :
Le sport automobile en France traverse une période économique difficile. S’ajoutent à cela les transitions écologique et technologique qui viennent bouleverser nos quotidiens. Les mobilités, repensées pour être plus propres mettent en danger le schéma traditionnel dans lequel se trouve la course automobile, elle va être obligée de revoir son organisation et son mode de fonctionnement.
Il faut se réveillé, la concurrence est désormais très rude pour la France … et pour la fille ainée de l’automobile !