Panhard & Levassor

Panhard & Levassor 1er constructeur Français :

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En 1872, René Panhard demanda, à l’ingénieur Émile Levassor, de devenir actionnaire de la Perin Panhard & Cie. Ils s’intéressèrent aux moteurs à gaz à partir de 1875. leur production en série débuta l’année suivante. Il devint le représentant pour la France des moteurs à pétrole de Gottlieb Daimler.

Émile Levassor commença la production sous licence des moteurs Daimler, puis la construction de voitures à pétrole.

L’association Panhard & Levassor :

Émile Levassor met au point l’allumage par incandescence, brevet déposé par Panhard & Levassor. En novembre 1891, il débuta la production en série de trente automobiles Panhard & Levassor, dont cinq furent vendues la première année.

Panhard & Levassor fondé en 1891 à Paris deviendra le premier vrai constructeur automobile au monde. Ils obtiennent la licence du moteur Daimler pour la France. Devenant ainsi l’unique producteur de cette mécanique pour la France. En parallèle, Émile Levassor réalise une première automobile équipée de ce moteur, la Panhard & Levassor P2A, un prototype à moteur situé à l’arrière pour tester les premières solutions techniques.

Les voitures Panhard & Levassor :

Ensuite, il réalise la Panhard & Levassor P2B, avec le moteur Daimler placé cette fois à l’avant. La transmission s’effectue par une boite à trois rapports et une chaîne qui transmet le mouvement aux roues arrière. La voiture sera jugée commercialisable :

  • Il fit imprimer un prospectus en août 1891 pour trouver les premiers clients ;
  • Il obtient cinq commandes ;
  • Puis, débutera la production d’une petite série d’automobiles, les Panhard P2C. Pour faire véritablement naître l’industrie des automobiles à moteur à explosion.
  • Cette première série comportera la construction de 15 modèles.

Une version Panhard Levassor P2D, toujours équipé d’un moteur Daimler dont la cylindrée varie entre 921 et 1.290cm3. la puissance passera de 2 à 3,75Ch. Produite jusqu’en 1896, il s’écoulera 180 exemplaires de cette version.

Panhard & Levassor, voitures de sport ou de luxe :

Panhard Sport

S’orienta très vite, vers le segment des voitures de course et de luxe. En 1895 la marque s’illustre en étant la plus rapide de la course Paris-Bordeaux-Paris, – 1 200 km en 49 h -. Un monument commémore cet évènement à la première course d’automobiles au monde, il se situe à Paris, dans le jardin de la place de la Porte Maillot. Durant les douze premières années de la compétition automobile sur route, Panhard gagnera largement le plus de victoires, avec un gros quart des succès obtenus dans les épreuves alors offertes aux quatre roues motorisées.

Émile Levassor en 1897 décède des conséquences de ses blessures lors d’un accident à la course Paris-Marseille.

Dès 1910, Panhard s’intéressa au moteur sans soupape, selon un brevet déposé par Charles Yale Knight. Les soupapes remplacées par des chemises coulissantes couvrant et découvrant les ouvertures d’admission et d’échappement.

À la fin des années 1920, la gamme Panhard & Levassor est pléthorique, avec des modèles à moteurs quatre ou six-cylindres (plus quelques confidentielles huit-cylindres) qui se concurrencent au sein de la même gamme. Une rationalisation de la gamme a lieu à partir de 1930 avec les modèles 6CS et 6DS et la très rare 8DS.

La Panhard « Dynamic » :

Panhard Dynamic

En 1936, en pleine mode « aérodynamique », Panhard & Levassor présente la Dynamic : Une voiture extrêmement moderne :

  • Carrosserie autoporteuse en acier,
  • Freinage hydraulique à double circuit,
  • Suspension par barres de torsion sur les quatre roues, indépendante à l’avant,
  • Vitres panoramiques,
  • Moteur six-cylindres sans soupape (2,5 l de 14 CV, 2,9 l de 16 CV ou 3,8 l de 22 CV). Cette vaste voiture (trois places de front à l’avant et quatre à l’arrière) se distingue par son style exubérant et sa direction presque centrale (en fait légèrement décalée sur la droite).

Sa sortie se réalise malheureusement à un mauvais moment car la clientèle bourgeoise recherchait des voitures plus discrètes, en plein Front Populaire.

Des « Dyna » aux « PL » :

Pl « tigre »

Après la Seconde Guerre mondiale (1945), les conditions économiques vont obliger Panhard à produire des voitures plus abordables. Panhard va fabriquer des voitures légères, comme les Dyna XDyna Z, Dyna Junior (un roaster minimaliste), PL 17, et la 24, nommée en hommage aux 24 Heures du Mans. (« PL » pour Panhard Levassor), et une version PL « tigre » plus sportive.

Les dernières PL 17 étaient construites en acier. Les carrosseries plus arrondies et très aérodynamiques, ce qui les rendait différentes de leurs contemporaines. La 24 CT était un 2+2, et la 24 BT, avec un empattement plus long. Ainsi devenue suffisamment spacieuse pour quatre ou cinq passagers.

Panhard sera absorbée par Citroën en 1965. Celui qui aurait pu être le sauveur se révèle être son exécuteur. Citroën met un terme à l’aventure Panhard, délaissant l’idée d’une PL 24 à 4 portes (entrant en concurrence avec son projet de GS) et arrête la production des automobiles Panhard, y compris la nouvelle Panhard 24, dès 1967.

Ce constructeur automobile français dont l’activité civile a été arrêtée en 1967, après sa reprise par Citroën. L’entreprise, rachetée en 2012 par Renault Trucks Defense, est devenue sous le nom de Panhard Defense constructeur de véhicules militaires, essentiellement des blindés légers 4 × 4.

Panhard « défense » :

Dès le conflit de 1914-1918, Panhard & Levassor lie des contacts étroits avec le ministère de la guerre grâce à Krebs, ancien militaire. Panhard & Levassor va participer à l’effort de guerre et va demeurer l’un des grands fournisseurs de l’armée, encore jusqu’à nos jours.

Un constructeur à part entière D.B.

Après la dissolution de son ancienne entreprise DB. L’entreprise construisit de nombreux véhicules de course, notamment le Djet qui participa aux 24 Heures du Mans 1962 et l’Aérodjet, qui participa aux 24 Heures du Mans en 1963 et 1964.

Charles Deutsch et René Bonnet s’étaient associés bien avant la guerre, mais ce n’est qu’au début des années 50 que leur petite marque, DB (de leurs initiales) fit des siennes en compétition avec leurs barquettes et monoplaces (mécanique à base de Panhard). Ainsi que sur la route avec le Coach HBR5 ou le cabriolet Le Mans.

En 1959, Claude Bonnet, présenta une extension de la production Panhard, vers un véhicule de loisir et de plaisir, un cabriolet : « la DB Le Mans« ., un cabriolet 4 places, moins typé que le coach sport et nettement plus confortable…

Endetté par la mévente de ses automobiles, René Bonnet mit la clé sous la porte en 1964 et céda l’entreprise à son principal actionnaire, Matra.

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