Le rouge Ferrari

Ferrari Enzo désigné comme « Il Commendatore »

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Enzo Ferrari tout d’abord un coureur automobile deviendra un constructeur automobile italien installé à Maranello en Italie. Une société fondée en 1947. Dont le destin demeure indissociable de celle de la Scuderia Ferrari (le bras armé d’Alfa Romeo en compétition). Une écurie automobile évoluant en Sport-prototypes et en grand tourisme – plus tard en Formule 1 – Et ce depuis 1929.

Enzo ferrari :

Enzo Ferrari a toujours placé la compétition automobile avant la construction industrielle. Le 6 septembre 1908, alors qu’il a dix ans, Enzo Ferrari se rend avec son père sur le circuit de Bologne où il voit le pilote Felice Nazzaro gagner l’épreuve de la Coppa Florio au volant d’une Fiat. Il acquit alors la passion pour la course automobile. Pour participer à la course de Parme-Poggio di Berceto, le 5 octobre 1919, Enzo Ferrari achète une CMN 15/20. Il convainc son ami Nino Beretta d’être son coéquipier. Il arrive quatrième de sa catégorie et onzième de la course, derrière le grand pilote Antonio Ascari. En 1920, il entre comme pilote de course chez Alfa Romeo. Sur une Alfa Romeo 20/40 bibloc, il se place deuxième à la Targa Florio. En 1921, il termine à la troisième place de la course de Parme-Poggio di Berceto, et gagne la Coppa delle Alpi à Ravenne. 

En 1923, la comtesse Paolina lui donne le droit d’utiliser le « cheval cabré » qui frappait autrefois le fuselage de l’avion de son fils l’As des As de l’aviation Italienne, abattu au-dessus de Montello. Fondateur en 1929 de la Scuderia Ferrari, écurie de course qui allait devenir une pionnière puis un pilier du championnat du monde de Formule 1.

« l’automobile est une expression de liberté »

(l’automobile è un’espressione di libertà) Enzo Ferrari

Création de Ferrari S.p.A.

Pour cause de désaccord avec Alfa Roméo, En 1939, Enzo fonde à Modène sa propre entreprise, l’Auto Avio Costruzioni. Afin de participer aux Mille Miglia 1940. Il construit ses deux premières barquettes de course, deux spyders dénommés « type 815 ». Carrossés par la Carrozzeria Touring et esthétiquement proches des Alfa Romeo 2300 6C.

Citation d’Enzo : « L’incarnation d’une belle mécanique pour les hommes qui ont le désir de se récompenser eux-mêmes, de réaliser un rêve et d’insuffler pendant longtemps encore à leur vie le feu de la passion juvénile ».

Organisation de la marque :

En 1960, Ferrari devient une société anonyme : la Società Esercizio Fabbriche Automobilie Corse (SEFAC). Dépensant beaucoup d’argent en Formule 1, en Grand tourisme et en Sport-prototypes. En 1969, Enzo Ferrari vend 50 % des parts de la SEFAC à Gianni Agnelli, CEO du groupe Fiat. L’accord prévoit également qu’à sa mort, 40 % supplémentaires seraient accordés à Fiat. Qui grevé par un endettement colossal, revend 34 % de Ferrari groupe au financier italien Mediobanca pour un montant de 775 millions d’euros.

Les premiers modèles : 

Il faudra attendre 1947 pour voir apparaître la première Ferrari de l’histoire. La Ferrari 125 S. Cette automobile de compétition, dont le but deviendra de surclasser Alfa Romeo. Propulsée par un moteur V12 de 1,5 litre. Ce type de motorisation, particulièrement inhabituel parmi les barquettes de course d’après-guerre. Révèle le caractère particulièrement visionnaire d’Enzo Ferrari.

Puis, les 159 S et les 166 S, Corsa, MM et Sport. La Ferrari 166 MM marquera un tournant dans l’histoire de la marque, il s’agit de la première Ferrari de route. L’une, destinée au tourisme et l’autre à la compétition, les Ferrari 166 Sport et MM partagent de nombreux éléments mécaniques. Ferrari porte une attention particulière aux moteurs de ses voitures. Des carrossiers de renom viendront agrémenter les rêves d’Enzo tels que Vignale, Ghia. Et surtout : Pininfarina. Leur première réalisation commune portera sur un cabriolet. Suivi par bien d’autres modèles toujours plus impressionnants.

Ferrari 250 GT:

Les modèles légendaires de Ferrari :

Ferrari Testa Rossa

Les Ferrari 250 Testa Rossa et 250 P en Sport-Prototypes ou encore la Ferrari 250 GTO surclassent leurs rivales en Grand Tourisme. D’ailleurs. La Ferrari 250 GT California Spyder, dessinée par Pininfarina et carrossée par Scaglietti, s’avèrera : « assurément l’une des plus belles Ferrari et l’un des plus beaux cabriolets de l’histoire de l’automobile ». La 250 GTE, première Ferrari dite « GT 2+2 », connaît un grand succès. Elle allie la fonctionnalité d’une « familiale » à la sportivité d’une GT. La 250 GTE sera par ailleurs produite à plus de 900 exemplaires en faisant d’elle la première Ferrari réellement produite en série.

La 250 GTO :

Le modèle légendaire de Ferrari :

Ferrari 250 GTO

La GTO représente d’ailleurs pour le magazine Motor Trend Classic comme l’une des : « Meilleure Ferrari de tous les temps ». Comme voiture de course grand tourisme construite par Ferrari au début des années 1960. Elle est largement considérée comme la quintessence des modèles Ferrari. Et l’une des voitures de sport les plus célèbres de tous les temps. Au-delà de son fantastique palmarès sportif, la GTO entrera dans la légende avant tout pour sa suspension sophistiquée et son esthétique.

GTO Engineering possède une solution d’avenir si vous rêvez de posséder l’une de ces belles italiennes. L’entreprise britannique, qui a notamment signé la Ferrari 250 GT SWB Revival revient en effet à la charge. Elle travaille actuellement à la création d’une version modernisée de la 250 GTO, baptisée GTO Moderna. Qui ne cédera pas aux sirènes de l’électrification, comme l’ont fait beaucoup de projets rétros similaires. Ici, la sportive italo-anglaise sera propulsée par un V12 situé en position avant, associé à une boîte de vitesse manuelle.

Palmarès de la GTO :

  • 1962 et 1963 : victoire de catégorie GT 3.0 aux 24 Heures du Mans, avec l’Écurie nationale belge ;
  • 1962 et 1963 : 9 Heures de Kyalami  – Trophée d’Auvergne, RAC Tourist Trophy, Coupe du Salon, Nassau Tourist Trophy, 12 Heures de Sebring catégorie GT 3.0 ;
  • 1963 : 3 Heures de Daytona, 6 Heures de Dakar, 500 kilomètres de Spa, RAC Tourist Trophy, Tour de France automobile catégorie GT – 9 Heures de Kyalami – 12 Heures de Sebring catégorie GT 3.0 ;
  • 1964 : 2 000 kilomètres de Daytona, Trophée Sussex de Goodwood, 6 Heures de Dakar, Silverstone International, 500 kilomètres de Spa, Grand Prix du Portugal, Tour de France automobile catégorie GT – Coppa F.I.S.A. de Monza – 12 Heures de Sebring catégorie GT 3.0 ;
  • 1965 : Coupes de vitesse (Montlhéry), Grand Prix de Trier, de Guanabara.

TITRES : Championnat du monde des voitures de sport 1962, 1963 et 1964 de Division III (plus de 2 Litre).

Valeurs actuelles des Ferrari GTO :

Une de ces 250 GTO, a été vendue aux enchères en 1989 environ 9 millions de dollars, soit environ 57 millions de francs. Si en 2008, la cote se situait entre 15 et 20 millions de dollars selon le palmarès et l’historique de l’exemplaire, elle atteignait, en 2013, la somme astronomique de 52 millions de dollars (38 millions d’euros). Ce qui fit de la 250 GTO la voiture la plus chère du monde. En 2014, la 250 GTO de 1962 ayant appartenu au pilote français Jo Schlesser a été vendue 38 millions de dollars aux enchères. En 2021, avec des transactions entre 50 et 70 millions d’Euros, la Ferrari 250 GTO devient le premier modèle automobile dont la valeur à la revente égale ou excède l’équivalent de la valeur de son poids en or.

Ferrari 812 GTS :

Une F. 812 GTS

La 812 GTS, hérite du style supercar que l’on connaît déjà bien depuis son lancement en 2017, avec ses optiques très étirées à l’avant et ses feux ronds à l’arrière, ainsi que ses lignes inspirées de la 365 GTB4 de 1968. Toutefois, les équipes du design de la marque ont donné quelques petits coups de crayon à cette nouvelle version, qui profite d’une poupe revue et corrigée.

Équipée d’un V12 6,5 litres atmosphérique de 800 chevaux, ce qui en fait le cabriolet le plus puissant actuellement sur le marché. Celui-ci est là encore associé à une transmission à double embrayage et sept rapports, lui permettant d’afficher des performances identiques à la 812 Superfast, avec un 0 à 100 km/h sous la barre des trois secondes, pour une vitesse maximale dépassant les 340 km/h.

Le mythique « Rosso Corsa » (le rouge ferrari) :

 Contrairement à la croyance populaire, le « Rosso Corsa », la teinte rouge des Ferrari, ne correspond pas au choix de son fondateur Enzo Ferrari, mais à un règlement de la Fédération internationale de l’automobile (FIA). Dans les années 1920 et jusqu’en 1968, les voitures de course devaient arborer la couleur du pays qu’elles représentaient. ( Le bleu aux français, gris aux voitures allemandes, vert aux anglaises et rouge pour l’Italie.

Aujourd’hui, le mythique Rosso Corsa, représente encore 45% des ventes contre 85% au début des années 90. À l’origine, les voitures de Modène étaient plutôt jaunes… aux couleurs de Modène.

Pour les assureurs, une voiture de couleur rouge a plus de chance d’avoir des accidents que les autres teintes de carrosserie. Ainsi, le coût pour assurer un véhicule de cette couleur sera plus élevé.

Une SF90 électrique ?

SF 90 Stradale

Depuis le milieu des années 1970, Ferrari rime systématiquement avec V8 ou V12. Mais tout Cheval Cabré qu’il est, le constructeur italien n’a d’autre choix que de réduire son emprunte carbone et opter pour le downsizing. Ainsi, après la première Ferrari hybride rechargeable, la SF90 Stradale. Une autre berlinette électrifiée serait en préparation.

Un nouveau moteur V6

La #Ferrari296GTB est révolutionnaire : le nouveau moteur V6 à 120° couplé à un moteur électrique rechargeable (PHEV) capable de délivrer jusqu’à 830 cv quittera les portes de Maranello pour la première fois. Cette berlinette à moteur mi-arrière redéfinit l’idée de Fun to Drive.

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