Automobile du futur

Les automobiles elles-mêmes, évoluent aussi !

0 Comments

La voiture deviendra aussi un lieu de consommation de services, de divertissement en ligne. (Internet, Jeux, commerce en ligne, guide touristique, salon de voyages, salle de projection, bureau mobile, un lieu de rencontre grâce à la mobilité urbaine…). Elle sera pourquoi pas accompagnée d’un robot-porteur de bagages !

La voiture du futur sera à la fois autonome, électrique (hydrogène ?), multi fonctionnelle, connectée et plus écologique. Mais aussi assistée, et pour bientôt, munie d’une intelligence artificielle et parlante.

Les automobiles chinoises :

Les constructeurs chinois réfléchissent déjà activement à la manière de commercialiser des automobiles pas chères, souvent électriques. Et principalement en leasing.

Le plus grand groupe automobile chinois, SAIC Motor tente sa chance. Avec le lancement d’une première structure européenne de voitures électriques. Installée à Amsterdam, à travers des modèles de distribution innovants.  À l’instar de Tesla qui installe des points de ventes dans des galeries de centres commerciaux.

Ils regardent aussi les opportunités d’acquisition de réseaux de dealers multi marques, en s’appuyant sur un modèle commercial basé sur la location.

La voiture deviendra aussi un lieu de consommation de services, de divertissement en ligne. (Internet, Jeux, commerce en ligne, guide touristique, salon de voyages, salle de projection, bureau mobile, un lieu de rencontre grâce à la mobilité urbaine…). Elle sera pourquoi pas accompagnée d’un robot-porteur de bagages !

Évolutions du marché des automobiles :

Avec le temps, comme pour la plupart des autres marchés, celui de l’automobile qui a déjà considérablement évolué dans ses caractéristiques. Mais aussi dans ses usages, dans son rôle au sein d’un foyer dont il devra prendre compte :

  • La « voiture » a changé son image dans l’esprit des automobilistes. De moins en moins perçue comme l’image d’une réussite sociale, mais plutôt comme un simple moyen de transport. Comme un service d’une utilisation la plus responsable possible ;
  • Les choix d’une voiture ne se font plus uniquement sur une marque, un modèle, mais plutôt sur un prix de revient ou un usage (citadine, SUV, statut) ;
  • Une forte tendance commerciale se dessine pour les ventes par abonnement, locations longue durée. Plus personnalisables, adaptables aux besoins, moins risquées, plus responsables et aussi parfois plus économiques ;
  • Le désir du client d’être reconnu comme un client prémium. De s’identifier dans une communauté, par exemple : comme « le client privilégié d’une marque » ;
  • Le désir de collaborer avec une marque pour partager de hautes valeurs ou une grande cause ;

Une « voiture connectée » et communicante :

Cette voiture « intelligence » permettra une maintenance prédictive, évolutive via des habitacles digitaux. Avec des assistants personnels mais surtout des services digitaux géo localisés : (e-commerce, tourisme, réservations, assurance personnalisée). Elle s’avèrera aussi plus sûre, plus rassurante.

Tous les constructeurs cherchent à créer une « expérience club » auprès de clients « riches ». Via une guerre des data autour de ces nouveaux services digitaux… Certains constructeurs (Volkswagen) sont déjà en train de créer un réseau fermé avec de la confidentialité et de maîtrise des données, à l’opposé des stratégies de partenariat entre Google et ses applications et Renault.

automobiles communicantes
Automobiles communicantes

Des autos avec des yeux « augmentés »

À l’aide d’une très discrète mini-caméra qui fonctionne dans l’infrarouge thermique. Ce dispositif, avec une puce essentielle qui sera fabriquée par le franco-italien STMicroelectronics. Cette super vision sera complétée par des algorithmes d’apprentissage capables de détecter dans la nuit la plus noire des piétons, des animaux, des véhicules et certains obstacles. Foresight propose son système comportant deux paires de caméras stéréoscopiques fonctionnant dans le domaine du visible et de l’infrarouge thermique. Ces algorithmes fusionnent les informations obtenues en lumière visible et en infrarouge et ils évaluent par tous temps la distance des obstacles en comparant les images provenant des paires stéréoscopiques. 

automobiles aux yeux augmentés
Auto aux yeux augmentés

Les radars

Ils constituaient des dispositifs d’imagerie très encombrants et coûteux. Il y a encore dix ans, pour que l’on puisse envisager leur utilisation dans une automobile. Mais des progrès récents ont permis de miniaturiser leur taille et leur coût. Ainsi, la firme Arbe présente son Phoenix, mesurant quatorze centimètres par onze, et capable de déceler un obstacle jusqu’à 300 mètres de distance, 

Le lidar :

un radar qui remplace les ondes radio par des impulsions lumineuses, généralement dans la gamme infrarouge. Mis au point peu après l’invention du laser, dans les années 1960. Il reste coûteux – environ dix fois plus que le radar – mais il offre lui aussi une information fiable en distance. Ce avec une résolution nettement supérieure. Ainsi la firme Innoviz présente son tout dernier lidar compact destiné à l’automobile.

Aides à la conduite des automobiles

Mais :

Avec tous ces nouveaux équipements, il restera à intégrer toutes ces données – on estime généralement que tous ces capteurs produiront de l’ordre d’un gigaoctet par seconde (un avion de chasse F35 comporte 25 millions de ligne de code, une voiture de luxe elle en possède déjà près de 100 millions !) – pour que l’appréhension de l’environnement, puis la prise de décision, soient la plus efficace possible. Les algorithmes de prise de décision nécessiteront aussi une puissance de calcul non négligeable, délivrée par des microprocesseurs véloces et donc énergivores. 

« Bonjour les économies d’énergies (même décarbonnées !) »

Certains constructeurs voient encore plus loin

Comme Renault par exemple en montrant une autre facette de cette mutation.

Cela leur permet d’anticiper les nouvelles manières de consommer les « véhicules » – c’est-à-dire le passage d’un monde où les conducteurs étaient propriétaires de leur véhicule à un monde où d’autres y préfèrent : l’usage ou des services mobilité (location, VTC…).

Une évolution nécessaire, donc, de leur modèle économique. « Les constructeurs automobiles restent (ainsi) propriétaires des véhicules et leur source de revenus provient du service de mobilité »… et non plus uniquement de la vente d’un véhicule, explique Yann Laval.

« En plus d’être un vendeur de voitures, l’intention de Renault est de devenir un opérateur de services de mobilité », déclare à L’Usine Digitale Christian Ledoux, responsable des services mobilité pour l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

Toutefois, Christian Ledoux imagine aussi que les villes pourraient se saisir du sujet de la mobilité. « Il y a une certaine logique à ce que ce soit les villes qui coordonnent les différents services de mobilité proposés sur son territoire ».

La production de contenus pour les automobiles chez Renault :

Le constructeur est ainsi entré au capital de l’éditeur du magazine Challenges qui produit de nombreux podcasts audio (Sciences et avenirLa rechercheL’HistoireHistoria). Renault a également noué un partenariat avec Ubisoft (jeux vidéo en réalité virtuelle utilisant les mouvements de la voiture)…

La voiture deviendra alors un lieu de divertissement ou de travail où des fauteuils pourront se retourner et permettre aux passagers de se voir et de discuter entre eux. En attendant que le conducteur lui puisse lui aussi le faire, voire de sommeiller.

Renault produisant des contenus
automobile Renault pour produire des contenus

Renault s’intéresse aussi au GPL :

Moins cher à la pompe, ce carburant offre par ailleurs de nombreux avantages fiscaux : exonération totale ou partielle de la carte grise (en fonction des départements), éligibilité à la prime à la conversion, vignette Crit’Air 1, pour tous les véhicules GPL. De leur côté, les professionnels bénéficient d’une exonération de la TVS pendant 3 ans et de la récupération de la TVA.

La Clio GPL et le Captur sont lancés en version GPL3, avec un moteur de 3 cylindres de 100 ch. La Clio et le Captur, s’achètent à partir respectivement de 18 000 € TTC et de 20 900 €.

Et les voitures d’occasion ?

Parmi les choix possibles, bon nombre d’usagers se tournent vers les voitures d’occasion. Comme chaque année, le magazine français L’Argus a établi un classement des 20 modèles les plus immatriculés.

En tout, six automobiles de marques étrangères se placent dans le top 20. Par ailleurs, les modèles Peugeot sont particulièrement prisés par les usagers. Dans ce classement 2019, ils semblent être extrêmement dynamiques puisqu’ils sont présents au nombre de sept.

Les modèles diesels demeurent toujours les plus demandés. Ils occupent même la majeure partie des parts de marché (60,7%). Et pour les hybrides (1,4%), les électriques (0,33%). Il est vrai qu’ils représentent encore une faible partie du parc automobile Français.

Conclusion

Le devenir de la voiture particulière constitue la 1ère préoccupation de notre Think Tank : car-use.org.

Merci de nous adresser votre propre vision de l’usage de la voiture, demain contact@car-use.org

Guy Couturier

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Related Posts