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L’avenir des véhicules autonomes (VA) ?

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Les voitures autonomes :

(Sans chauffeur) :

Les véhicules autonomes doivent être capables de rouler en toute sécurité, sur route ouverte (voie publique). Sans aucune intervention d’un conducteur, et en toutes situations, (trafic intense, jour/nuit, pluie, brouillard…). La notion de voiture autonome peut recouvrir aussi bien un véhicule totalement autonome ou bien un véhicule « semi-autonome ». Disposant de différents systèmes d’aide à la conduite, ou de systèmes de conduite automatisée supervisée par le conducteur.

Cette évolution technologique représente sûrement le « progrès » automobile le plus discuté (contesté) par le public et ça ne fait que commencer.

Ces voitures autonomes nécessiteront de :

  • Redéfinir complètement l’habitacle et de le transformer en en nouveau hub numérique pour une nouvelle consommation digitale ;
  • Être connectée et « intelligente » (GPS – Internet – IA…) ;
  • Équiper le véhicule de capteurs 360° (des yeux numériques). Pour se situer dans un environnement « hostile » (radar – lidar…). Mais aussi de caméras stéréoscopiques fonctionnant dans le domaine du visible et de l’infrarouge thermique ;
  • Se munir de logiciels reconstituent la situation routière en 3D ;
  • Fusionner les informations obtenues via des algorithmes. Capables d’évaluer par tous temps la distance des obstacles en comparant les images provenant des paires stéréoscopiques.
  • Embarquer une capacité de calcul et d’analyse phénoménale. Un avion de chasse F 35 utilise 25 millions de lignes de codes, une voiture de luxe actuelle (non autonome, elle, déjà : 100 millions !

Des modifications juridiques et réglementaires :

  • Des adaptations juridiques : « La règlementation, pour définir un véhicule terrestre à moteur, donc l’assujettir à l’assurance automobile obligatoire, impose que le conducteur soit au volant de son véhicule » ;
  • Leurs usages seront vraisemblablement accompagnés d’une assurance responsabilité civile incluse (loi dite « Badinter »?) ;
  • Un système de « boîtes noires » devra être mis en place afin de déterminer les responsabilités lors d’un éventuel accident ;
  • Une homogénéisation des procédures d’homologation de ces véhicules au niveau international serait la garantie d’une certaine norme réglementaire et sécuritaire. En France, l’UTAC-Ceram pourrait jouer le rôle de coordinateur des procédures d’homologation et de certification.

Ces véhicules autonomes nous obligeront de :

  • Construire des voies équipées tout du long de balises ou dédiées pour ces véhicules autonomes. Voire pour des camions autonomes, des Vans de livraison (Tesla – Volvo et Amazon). Cela entraînerait des centaines de milliards d’économies sur les salaires des conducteurs et livreurs = pertes d’emplois ;
  • Augmenter fortement le prix d’acquisition du véhicule (le Software coûtera à lui seul plus que le reste de la voiture) ;
  • Créer une nouvelle chaîne de valeur (donc, de profits supplémentaires) pour l’industrie automobile. Autour du digital et de ces nouveaux services en découlant :
  • Pouvoir déconnecter le système de conduite autonome.

Autonomes = de nombreuses initiatives possibles :

  • Aujourd’hui, des constructeurs ou des collectivités réfléchissent déjà à des robots taxis pour la ville de demain ;
  • Résoudre la problématique de stationnement ;
  • Réinventer ce que doit être le véhicule de livraison de demain. Qui tendra à devenir modulaire à partir d’un châssis unique et se situera à mi-chemin entre taxi autonome et véhicule de logistique urbaine ;
  • Concevoir même des taxis automatiques volants, à l’image d’Audi et son concept Up Next modulaire. À la fois terrestre et aérien. (Selon l’institut Gartner, 80 projets déjà en cours devraient être commercialisés avant 10 ans) ;

Des avantages des véhicule autonomes

  • Diminuer le stress de la conduite (pour lire ou sommeiller en roulant) ;
  • Réduire les accidents dûs aux conduites « périlleuses » ;
  • Fluidifier le trafic routier, un bon choix du parcours ou encore des voitures en « constellation » ;
  • Trouver une place de stationnement libre ;
  • Ils permettront aux personnes à mobilité réduite d’accéder à l’autonomie dans leurs déplacements ;
  • Également pour les personnes qui souffrent de déclin cognitif. Or la population vieillit dans les pays occidentaux ! Les seniors finiront par considérer les véhicules autonomes comme une technologie de liberté. Si cela leur permet de continuer à se déplacer même après que leur grand âge les aurait obligé à rendre leurs permis de conduire. Sans compter sur les automobilistes privés temporairement de permis de conduire !

Des initiatives d’autonomie :

Toyota a d’ailleurs annoncé en août 2018 investir 500 millions d’euros dans Uber afin de développer une flotte de taxis autonomes, (des monospaces Sienna). Les constructeurs automobiles, quant à eux, sont bel et bien présents sur ce segment. Renault s’est fixé 2022 comme date pour devenir opérateur d’un service commercial de véhicules à la demande autonomes, électriques et partagés.

Amazon.com va débourser plus d’un milliard de dollars pour mettre la main sur le spécialiste des véhicules autonomes Zoox,

Le géant américain du commerce électronique a accru récemment ses investissements dans l’automobile. En participant notamment l’an dernier à un tour de table de 530 millions de dollars destiné à financer le spécialiste de la conduite autonome Aurora.

Chez Tesla : accéder aux fonctionnalités de conduite autonome de Tesla, nécessitait d’acheter le fameux pack « Full Self-Driving », facturé 7 500 euros en France. Cette formule distribuée comme une option à part entière pourrait en effet se transformer en un abonnement mensuel, et ce, dès la fin 2020.

Des avis sur les voitures autonomes 

Jamais un « progrès » techniques n’aura entraîné autant de polémiques. Et çà ne fait que commencer !

Quelques avis d’automobilistes :

  • « Si demain on me propose un véhicule capable de me conduire de chez moi au taf et d’assurer de longs trajets autoroutiers sans que j’aie à me préoccuper de la route, je signe tout de suite ! Ça s’appelle du temps de gagné, et ça vaut de l’or ! Imaginez convertir vos temps de trajet quotidien en temps de boulot pour pouvoir partir plus cool le matin et rentrer plus tôt le soir » ;
  • Un aspect non abordé de la voiture autonome c’est les voitures communicantes qui pourraient apporter un vrai plus en termes de sécurité, régulation de la circulation et de consommation/pollution ;
  • Il est évident que le progrès doit aller vers l’automatisation de la conduite et des flux routiers, étant donné qu’une IA ne reproduirait pas 99% voire 100% des erreurs qui causent embouteillages, accidents et autres éléments manifestement romantiques de la route.
  • L’assistance électronique et la conduite autonome : OK très bien si et seulement la FIABILITÉ est au rendez-vous !
  • Un vrai côté juridique à traiter : la responsabilité en cas d’accident/prise de décision ;
  • Je suis contre ce type d’automobile : plus de plaisir de conduire et Il existe déjà le train ;
  • Je ne suis évidemment pas du tout d’accord avec une voiture autonome. Car pour moi une automobile est un objet que l’on doit piloter soi-même, et non l’inverse. Nos voitures actuelles, n’ont plus de charme en termes de pilotage ;

Que disent-ils encore :

  • Dans le var, les maires ne respectent pas du tout les normes de construction des dos d’ânes qui vont de +50 a +200% de la norme. Je vous laisse imaginer ce qui se passera à la fois mécaniquement pour la voiture et physiquement pour les occupants quand une voiture autonome passera un tremplin de 15 à 30 cm, à 30 ou 50 km/h alors qu’aujourd’hui vous êtes obligé de passer a mois de 10 km/h !!!
  • Bonne idée, on pourra s’endormir sur la banquette arrière au retour d’une soirée bien arrosée
  • Deux informaticiens ont pu pirater un véhicule autonome démontrant qu’ils sont sujets aux piratages par des hackers. Donc le véhicule peut être contrôlé à distance par un tiers et peut foncer délibérément sur une cible surtout dans des périodes de conflit ;

Les voitures autonomes offrent des différences générationnelles :

  • Les personnes d’un âge certain y verront une autonomie de mobilité retrouvée, voire une nouvelle liberté de se déplacer ;
  • Ceux entre 25 – 65 ans : la perte du plaisir de conduire, voire une perte de personnalité. Et surtout des risques de pannes techniques, voire de piratage ;
  • Les générations Y et Z (nées avant l’an 2 000) considèrent la voiture comme une entrave à leur liberté digitale. Ne plus à avoir la charge de la conduite pour aller d’un point A à un point B sans raccrocher avec leur univers numérique ne pourra que les réconcilier avec l’usage de la voiture particulière.

Les voitures autonomes présentent encore des interrogations :

  • Une technologie qui reste encore à parfaire. Même si un conducteur humain peut faire des erreurs au volant ;
  • Les risques d’ingérence informatique ;
  • Les formalités administratives en cas d’accident ;
  • Une météo désastreuse ;
  • Le coût de cette technologie ;
  • Le choix et la vitesse de décision : si un sanglier surgit, la décision du système sera l’animal ou l’arbre du côté de la route ???

Conclusion sur les voitures autonomes :

  • La voiture du futur sera sûrement autonome. Tout du moins pour des véhicules professionnels, de transport, de livraison. Pour les particuliers, cela est moins sûr ! Vu le prix, qui pourra alors s’offrir une voiture autonome ? Quand il faudra calculer les avantages par rapport au coûts. Peu d’entre nous déciderons de franchir le pas !

Alors surgira un autre avantage de notre concept : CAR-USE.org : « L’usage prime sur la possession » . La question ne se posera pas avant 2025 – 2030. Ou l’on pourra très bien avoir l’usage d’une citadine en semaine et accéder à une voiture autonome pour partir en vacances où bien en Week End. Qu’en pensez-vous ?

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