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Naissance des véhicules électriques

Fiacre électrique

Fiacre électrique

Les premières voitures électriques datent de 1834. Alors que le moteur à explosion (thermique), lui a été inventé en 1861 ! Le premier véhicule électrique fabriqué par l’écossais Robert Anderson date de 1830. D’autres prototypes de voitures électriques ont probablement été construits avant. Mais il faudra attendre l’amélioration du fonctionnement des batteries par Gaston Planté, en 1859. Puis Camille Faure, en 1881, pour que les voitures électriques prennent réellement leur essor.

Des voitures électriques :

En 1894 Krieger créé son 1er véhicule électrique, en équipant de moteur un véhicule hippomobile de type victoria de la Compagnie des fiacres de l’Abeille. L’autonomie est alors de 30km. 

1895, Krieger équipe ses voitures de nombreuses batteries et place un moteur sur chacune des roues motrices. Il étudie même un système de recharge des batteries lors du freinage moteur. Il se penche sur les différentes solutions possibles pour limiter les pertes d’énergie. La voiture électrique connaît un succès certain dans la dernière décennie du XIXe siècle, tant en Europe – et notamment en France – Aux États-Unis. Il s’agit principalement de flottes de taxis pour le service urbain, en lieu et place des fiacres et autres voitures de louage à cheval. Ces voitures étaient munies de batteries au plomb.

Une voiture électrique prendra le départ de la course Paris-Bordeaux-Paris de 1895, conduite par Charles Jeantaud. Il crée un break à six places aux roues en bois. Cette voiture de sept chevaux embarque 38 accumulateurs Fulmen de 15 kg chacun. L’autonomie est d’une cinquantaine de kilomètres, à la moyenne de 24 à 30 km/h. Ce qui l’oblige à disposer des batteries chargées tout au long du parcours. Mais il doit abandonner à Orléans sur le retour.

En 1898 Charles Jeantaud et sa « Duc », pilotée par le comte Gaston de Chasselout-Laubat, établit le record de vitesse d’une voiture électrique à 63 km/h. En 1896, le magazine Scientific American souligne la « vraie surprise » que représente l’arrivée en tête de deux voitures électriques, lors d’une course automobile. « Car ces derniers temps il était largement admis que les moteurs utilisant des dérivés du pétrole étaient plutôt mieux adaptés aux véhicules sans chevaux ».

La “Jamais contente” :

La « Jamais contente » dépasse pour la première fois les 100 km/h, en atteignant 105,88 km/h le 29 avril 1899. Malgré cet exploit, le moteur à combustion interne supplantera pour le siècle suivant la technologie électrique. La technologie des batteries restant encore peu compétitive en temps de rechargement.

La “Jamais contente”

La construction de voitures électriques décline à l’orée des années 1910 au profit de la voiture à essence. L’apparition, en 1912, du démarreur électrique – « le Delco » – annonce la fin de la propulsion électrique. En 1942, une petite voiture électrique nommée « l’œuf électrique » circule à Paris. Elle est l’œuvre d’un ingénieur français de la SNCF, Paul Arzens (1903-1990)26. Des voitures hybrides électriques à double propulsion, thermique et électrique, sont par ailleurs construites en très petit nombre avant 1914. Puis comme prototypes, telle la « Vélo Gonnet » d’Auguste Gonnet en 1952

La première voiture électrique réellement « moderne » par sa technologie et produite en série est la EV1 de General Motors. Développée spécialement pour répondre aux sévères lois anti-pollution californiennes (programme ZEV, pour « Zero Emission Vehicle »).

Les batteries de voitures électriques :

Le coût des batteries, représente une partie significative du coût du véhicule. Par-contre, le système moteur transmission d’un véhicule électrique est beaucoup plus simple à construire et à entretenir que celui d’un véhicule à moteur thermique de même puissance. D’ou l’arrivée sur le marché de nouveaux constructeurs – pas forcément issus du monde automobile.

La voiture est généralement équipée d’un ou plusieurs moteurs électriques dont la puissance totale peut aller de 9 à plus de 750 kW. Selon la taille du véhicule, l’usage et les performances recherchées. Par exemples :

Batterie électrique de Zoé

Des questions se posent sur les batteries :

D’autres problèmes électriques :

Le développement de la pile à combustible, se présente parfois comme une technologie pouvant s’imposer à relativement brève échéance.

Moteur à hydrogène Aquarius de moins de – 10 kg

Le problème des recharges des batteries :

Une Wallbox :

En février 2020, Citroën présente l’AMI, « solution de mobilité urbaine » de deux places destinées aux centres-villes, véhicule sans permis d’une autonomie de 70 kilomètres à petit prix : 6 900 € hors bonus écologique de 900 €.

Une question me taraude :

Pourquoi les véhicules électriques n’ont pas été conçus pour utiliser l’énergie produite par la rotation des roues pour recharger les batteries. Avec l’incorporation d’un générateur qui produirait ainsi du courant et qui rechargerait les batteries en roulant ? Et pourquoi pas, pendant qu’on y est : un pavillon de toit solaire afin de gagner une cinquantaine de kilomètre d’autonomie ?

Au 30 juin 2021, la France comptait un peu moins de 43 000 points de recharge et environ 591 000 voitures électrifiées en circulation. En un an, le nombre de point de recharge a augmenté de 32 %, alors que le parc de véhicules électriques a cru de 83%. Dans combien de temps pourrons-nous rouler en VE en toute sérénité sur toutes les routes de France ?

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