Le Rallye automobile Monte Carlo est une course automobile instauré en 1911, de type Rallye organisée par l’Automobile Club de Monaco. Faisant suite à une épreuve de régularité de régularité datant de 1906 organisée sur un trajet Paris Monte Carlo aller-retour,
Le Monte Carlo
Une épreuve dont le cadre de départ et d’arrivée se déroule, dans la principauté de Monaco, même si l’essentiel du parcours a lieu dans les départements français des Alpes-Maritimes, de l’Ardèche, de la Drôme, des Hautes-Alpes, de l’Isère ou encore des Alpes-de-Haute-Provence, selon les années. Cette épreuve se déroule systématiquement en hiver, au mois de janvier.
Au début, il s’agissait plutôt d’un moyen d’attirer la jet set européenne à Monaco en répondant aux divers évènements organisés par le très dynamique Automobile Club de Nice et Côte d’Azur.
Particularités du Monte Carlo
Une particularité du rallye Monte Carlo consistera pendant longtemps son parcours de concentration. Chaque véhicule engagé part alors avec son équipage par la route, de la ville où il s’est engagé. Il effectue le parcours de regroupement reliant cette ville à Monte-Carlo, en suivant un itinéraire précis, avec certaines contraintes.
Les villes de départ étant réparties aux quatre coins de l’Europe. Les équipages se rejoignaient en un point unique afin de rallier, par un parcours alors commun, Monaco. Cette caractéristique a donné jusqu’au milieu des années 1990 sa réputation au rallye, et en a fixé le bon déroulement.
Le règlement se modifie, sans cesse. Apparaît d’abord une épreuve de maniabilité, puis une épreuve se déroulant sur quelques tours du parcours du circuit de Formule 1 monégasque afin de départager les équipages. Mais bientôt apparaît une épreuve qui va faire la réputation du rallye : le circuit de montagne dans le haut-pays niçois.
Le Monte Carlo aujourd’hui
Le Monte-Carlo prendra le visage sportif d’aujourd’hui : les équipages se départage entre eux, sur la vitesse pure, durant des épreuves plus courtes, parfois en neigées et de nuit.
Depuis les années 1960, les épreuves dites « spéciales » font leur apparition. La notion de régularité est encore présente sur les itinéraires de liaison, mais lors des épreuves spéciales seule la vitesse pure compte. Le classement « scratch » entre en vigueur, et c’est maintenant l’équipage qui a réalisé les meilleurs temps lors des épreuves spéciales en étant le moins pénalisé qui gagne.
Depuis les années 1960, les épreuves dites « spéciales » font leur apparition. La notion de régularité est encore présente sur les itinéraires de liaison, mais lors des épreuves spéciales seule la vitesse pure compte. Le classement « scratch » entre en vigueur, et c’est maintenant l’équipage qui a réalisé les meilleurs temps lors des épreuves spéciales en étant le moins pénalisé qui gagne.
Anecdotes :
En 1966, les trois BMC Mini de Timo Mäkinen, Rauno Aaltonen et Paddy Hopkirk, arrivées dans cet ordre aux trois premières places, ainsi que les deux Ford Cortina Lotus de Roger Clark et Bengt Söderström (respectivement quatrième et huitième) et l’Hillman Imp de Rosemary Smith (vingt-cinquième et première des dames) furent toutes disqualifiées pour éclairage non conforme à la nouvelle réglementation du groupe 1. La victoire revint ainsi à la Citroën DS du Finlandais Pauli Toivonen.
Le rallye a connu son plus gros succès entre 1984 et 1987. En 1986, plus de 60 000 personnes se sont massées sur le prologue de 2,6 km à Aillon le Jeune, alors que l’on n’en attendait que 30 000.