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L’image de marque aujourd’hui de la voiture :

l'image de la voiture ancienne

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L’image de marque de la voiture aujourd’hui ne fait plus rêver, elle ne sert plus désormais qu’à nous plonger dans un océan de contraintes, de menaces, d’amendes, voire de courir le risque de se voir jeté en prison.

 Une image “noire” :

« La voiture représente un instrument qui nous rend de multiples services : faire nos courses, visiter nos proches, voyager, etc. Son utilité est indéniable. Mais à quel prix a-t-on profité de ces avantages? Quelles sont les conséquences sur l’environnement par exemple? La réponse est terrible : c’est une marée noire permanente. L’exploitation du pétrole et ses rejets protéïformes saccagent sans pitié notre planète ». @Denis Gentile 

Cette image, chez mon grand-père :

Avant la seconde guerre mondiale, il était « un notable » (conseiller municipal d’une ville moyenne, Président du syndicat des bouchers), il possédait une voiture particulière à cause de son statut. Il ne prenait pas de vacance et je doute qu’il soit sorti une seule fois de son département avec. Elle lui servait principalement à emmener sa famille au restaurant en montagne le dimanche. (Là aussi, c’était une question de statut social).

Cette image chez mon père :

Il s’est offert sa première voiture, (une 203), en 1955 (j’avais 16 ans). Il lui a témoigné un culte inimaginable aujourd’hui, il la lavait à grande eau, tous les dimanches, il utilisait un petit coup de « nénette » tous les jours avant de partir. (La Nénette® imprégnée d’un liquide lustrant, le Nénétol®, qui captait et retienait la poussière. Tous les ans, il lustrait la peinture avec un produit spécial et du coton hydrophile. (Cela prenait une bonne journée et pas mal de sueur).

L’image actuelle du permis de conduire :

Il y a quelques dizaines d’années, avoir le permis de conduire pour un jeune, c’était LE passeport pour sa vie d’adulte (plus que le Bac). Il appartenait aux parents la responsabilité de cet enseignement. Aujourd’hui, seulement 39 % des 18/20 ans ont le permis, alors que c’était près de 75 % il y a quatre ans !

Les Ados ont-ils pour autant, moins le désir de conduire ? J’en doute !

L’image de la voiture de fonction :

L’image de marque d’un dirigeant apportée par sa voiture de fonction.

Elle représentait une image de bonne santé de l’Entreprise, du niveau hiérarchique du bénéficiaire et même pour des salariés qui pouvaient en tirer une fierté. Celle-ci s’avérait plus positive en cas d’une voiture plus « haut de gamme ». Mais de nos jours, cela n’est plus vraiment de règle générale. Aujourd’hui une voiture de fonction trop luxueuse peut entraîner des réactions négatives, voire hostiles, de la part entre autres des salariés (un avantage démesuré) :

La notion de liberté individuelle :

Cette liberté de se déplacer via les grands espaces offerts par sa voiture s’est considérablement estompée par les nouvelles contraintes…et les encombrements en ville ou sur les routes des vacances.

Portant la notion de liberté procurée par la voiture individuelle arrive encore aujourd’hui en tête dans l’esprit des consommateurs (52 % en moyenne pour huit pays Européens), suivie par le gain de temps (49 %) et les coûts (45 %). 

Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à associer liberté et indépendance à leur automobile.

Pour les plus jeunes, les voitures, et surtout en ville, sont en train de devenir un élément compliquant inutilement leur vie « digitale ». Il faudra vraisemblablement attendre l’arrivée des voitures autonomes, sans la charge de la conduite, qui leur permettra d’aller d’un point A à un point B. En restant connecté avec leur univers numérique.

Pour les plus âgés, conduire a toujours été synonyme de liberté individuelle, celle d’aller où on veut, quand on veut. Et c’est toujours la démonstration qu’on reste encore autonome.

Aujourd’hui acheter une voiture :

c’est aussi courir ou faire courir aux autres de nombreux risques !

Bref dans nos rêves, la voiture ne s’illustre plus que par des menaces, des dangers, des interdits et des contraintes, voire des condamnations. Tout du moins cela représente la quasi-totalité des messages que l’on entend autour de la voiture (même dans leur Pub à la télé).

Mais heureusement ce futur dépendra de notre façon de réagir.

Selon vous, que faudrait-il entreprendre pour nous faire de nouveau rêver ?

Conclusions

Pour faire de la prospective, on peut regarder dans le marc de café, mais on peut aussi, d’une manière plus fiable, observer des signaux faibles présents et en déduire logiquement ce qu’il peut en advenir de de l’automobile. Aujourd’hui, la voiture ne fait plus rêver, elle ne sert plus désormais qu’à nous plonger un océan de contraintes (la ceinture attachée et d’autres interdits divers…), à nous menacer d’amendes, de courir le risque de se voir jeté en prison (vu le nombre élevé des détenus pour un délit routier) ou encore, à nous empoisonner à petit feu (les particules fines, l’empreinte carbone…).

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