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Un Jaguar “rugissant” au volant et sous le capot

Jaguar-XJ

Jaguar-XJ

Le Jaguar, son nom officiel : « Jaguar Cars Ltd ». Un constructeur de voiture de sport et de luxe britannique fondé en 1922. Et aujourd’hui intégrée au sein de Jaguar Land Rover.

Jaguar rugissant

Nationalisée par Margaret Thatcher. La société vendue en 1989 à l’américain Ford Motor Company. Puis elle entrera dans la filiale Ford Premier Automotive Group. Voitures de haut de gamme, avec Aston Martin, Land Rover, Volvo, Lincoln et Mercury.

Les moteurs de Jaguar :

Le développement du moteur XK, commença avant même la Seconde Guerre mondiale. Basé sur le moteur des SS. Avec une toute nouvelle culasse à double arbre à cames en tête. Les nouveaux moteurs avaient un nom de code commençant par X comme expérimental. Et une lettre évoquant le modèle : XA, XB etc. En 1948, on en était au modèle de moteur XK.

Une version 4 cylindres développant 150 chevaux s’installera dans un petit roadster (une MG), ce moteur permettait d’atteindre 175 km/h, mais il manquait de puissance pour la future berline Mark V. On adoptera donc le choix de la version 6 cylindres.

Des modèles marquants :

Parmi les berlines luxueuses :

La Jaguar XJ deviendra le modèle le plus marquant (produite depuis 1968), et qui reste toujours, pour beaucoup la « Jaguar ultime ».

Depuis 1968, les séries I des XJ deviendront en 1973, les série II), et en 1979 la série III en 1986 pour l’Europe et 1987 pour les États-Unis :

La XJ40 (1995) dérivée de la XK120, et des prestigieuses versions sportives, compétition C-Type et la D-Type, à moteur XK. Vainqueurs des 24 Heures du Mans 1951, 1953,  1955, 1956 et 1957, et des 12 Heures de Reims 1953… Elle visait le marché américain

La X300 (1997) jusqu’à la X308 propulsée par un V8. La X350 (2003) . La nouvelle X351 apparue en 2009 ;

Jaguar produit aussi des voitures plus accessibles, comme La S-Type (1999-2008) et une voiture encore plus petite encore ; La X-Type (2001-2009).

Pour les Jaguar sportives :

XK 140

La Jaguar XK120 (1948-1954) : « 120 », pour une vitesse maximale prévue de 120 miles à l’heure (192 km/h). Cette nouvelle Jaguar donnera un coup de tonnerre dans le monde automobile avec son moteur à double arbre à cames. Ses lignes élégantes et ses performances annoncées.

Les plans initiaux : de ne construire que 200 exemplaires, mais l’afflux des commandes rendit évident qu’il faudrait produire l’auto en plus grande série et remplacer la carrosserie en aluminium sur ossature bois par des panneaux en acier pressés sur une ossature métallique.

La XK 120, s’avérait peu confortable, un coffre tout petit, des phares peu éclairants, des freins poussifs, mais elle restera très appréciée des vedettes d’Hollywood. Sortie en 1948, les Britanniques durent attendre 1950 pour l’acquérir.

La Jaguar XK150 (1955-1960) ;

La Jaguar Type E (1961-1975)  

Type E

“L’icône” (en cabriolet ou coupé), dessinée par l’aérodynamicien  Malcom Sayer. Les évolutions et les modifications sortiront nombreuses tout au long de la vie du modèle. Pour améliorer les performances, la sécurité, le confort, ou pour des questions de réglementation, aux États-Unis. L’abandon du moteur six-cylindres en ligne en 1971 au profit d’un inédit moteur V12 Jaguar de 4,2 litres. Qui constituera l’une des modifications majeures. Elle fut modernisée en 1965, avec de meilleurs freins, une boite de vitesse plus souple un empattement rallongé de 23 cm. Un coupé 2+2 s’ajoutera à la gamme, avec deux petites places à l’arrière et qui pouvait se choisir avec une boite automatique (marché américain) ;

La Jaguar XJS (1975-1996) En 1975, la Type E laissera la place à la XJS, moins sportive et moins chère à construire parce que construite sur une plateforme XJ.

D’autres modèles Jaguar:

Les modèles de Jaguar, dessinés en Grande-Bretagne par l’écossais Ian Callum, responsable du design de la marque.

La Jaguar XK8 (1996) : un coupé GT, existant également en version cabriolet, ainsi qu’avec une motorisation équipée d’un compresseur Eaton (XKR) qui bénéficie d’une boîte de vitesses Mercedes-Benz. Le chiffre “8”, fait référence au nombre de cylindres du moteur 8 cylindres en V. La cylindrée de ce V8 passe de 3 996 cm3 à l’origine (AJ26 & 27), à 4 196 cm3 en 2002 puis le AJ34. Le moteur AJ27 désigne comme l’un des dix meilleurs moteurs du monde en 2000.

XJR-15

D’autres Jaguars plus rares existent, comme la jaguar la XJ450, et aussi la Jaguar XJR-15 pour la course. Cette voiture de sport à moteur central arrière produite par la marque, entre 1990 et 1992 en cinquante exemplaires seulement.

XJ 220

La Jaguar XJ220 (1988-1992), « 220 » pour un objectif de 220 miles à l’heure (352 km/h). Une supercar (pendant longtemps « la routière la plus rapide du monde »), propulsée par un V6 bi-turbo (initialement un V12). Produisant 550 chevaux, lui permettant d’abattre le 0 à 100 km/h en 3,5 secondes.

Dans les années 1980, certains employés de Jaguar avaient créé un groupe de réunion qu’ils appelaient « le club de samedi », car ils se réunissaient après les heures de travail pour travailler sur des projets plus « officieux qu’officiels ».

Le prix de vente de la XJ220, doubla, par rapport aux commandes passées. En 1993, plusieurs douzaines de ces modèles non vendues et laissées pour compte furent engagées dans des courses « Fast Masters » organisées pour la télévision.

En 2008, Tata Motors rachète, Jaguar Land Rover.

Des Jaguar électriques :

En 2017, Jaguar Classic, filiale de la marque anglaise convertit un exemplaire de Type E Série 1.5 cabriolet à l’électrique et la nomme « Type E Zéro ». En remplaçant le bloc six-cylindres en ligne XK par un moteur électrique associé à une batterie de 40 kWh. Cela lui permet plus de puissance (300 chevaux) et plus légère de 46 kg. L’autonomie est annoncée à 270 km. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 5,5 secondes.

Jaguar déclare que cette conversion est réalisable sur n’importe quelle Jaguar ancienne dotée d’un moteur XK.

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