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L’ancienne collection Schlumpf, la Cité de l’Automobile – Mulhouse :

Ex collection des frères Schlumpf

Ex collection des frères Schlumpf

Cette mémoire de l’automobile créé en 1981, (avec l’ancienne collection des frères Schlumpf). Elle constitue certainement la plus belle vitrine au monde de l’Histoire des automobiles du passé. (composée principalement de voitures anciennes et Européennes).

Le pourquoi et le Comment de la collection de voiture

À la fin du XIXe siècle, l’automobile entre dans le proche environnement de l’homme :

De suite, vont se constituer des collections de voitures :

Alors apparurent les collections privées de voitures :

À Brunei :

Le Sultan de Brunei s’est constitué l’une des plus grosses fortunes du monde, il vit à 100% sa passion de l’automobile. Connu pour disposer de la plus grande collection de voitures du monde il possède les exemplaires les plus exclusifs au monde dont des exemplaires uniques, fabriqués rien que pour lui par Bentley, Mercedes ou Ferrari (non commercialisés). Il possède plus de 5.000 voitures de luxe dont 531 Mercedes-Benz, 367 Ferrari, 362 Bentley, 185 BMW, 177 Jaguar, 160 Porsche, 130 Rolls-Royce, 20 Lamborghini, 78 Aston Martin, 4 Bugatti.

À Mulhouse :

La collection des frères Schlumpf (une des plus mémorables) se remarque tant par le nombre et la qualité des modèles exposés et aussi par la manière (mystérieuse) qu’elle a été découverte :

Le coin des Bugatti

Les mystères de cette collection :

Les frères Schlumpf, Hanz et Fritz, des Industriels alsaciens dans la laine et les filatures vers 1830. Participèrent au développement industriel de l’Alsace. Fritz aime l’automobile, il possède une Bugatti 35 B de compétition avec laquelle il participe à la course de côte de Goldbach en 1951. Petit à petit par passion (certains diront par mégalomanie), les deux frères chassent les tacots (européens) et dépensent 12 millions d’Euros en 10 ans. Ils les accumulent secrètement dans une de leurs usines désaffectées. Ils y feront reproduire 900 lampadaires du Pont Alexandre III à Paris pour éclairer leur collection, ils créent même un vaste atelier de restauration. Tout ceci entouré de mystères.

En juin 1976 : La cessation d’activité de leurs filatures provoque la mise en chômage soudaine de 2 000 ouvriers … et une occupation des locaux … Les ouvriers, les médias, découvrent alors l’ampleur de la collection ! Qu’ils occuperont et « protégeront » de 1977 à 1979. Visitée par François Mitterrand lui-même : « Quelle folie ! » dira-t-il. Le syndicat CFDT nomme ce trésor : « Musée des travailleurs » et organise des visites gratuites.

Deux associations vont alors se constituer avec les autorités locales pour créer à Mulhouse ce musée national de l’automobile.

La Cité de l’automobile :

En 2006, le musée renommé alors : « Cité de l’automobile » agrandi, restructuré et rénové pour un montant de 20 millions d’euros. Il rouvre ses portes le 7 juillet 2006 en présentant, à cette date, et constitue la plus importante et la plus prestigieuse collection d’automobiles au monde.

« L’Espace Découverte » de la collection :

Un espace « Découverte » (ouvert en 1982) permet aux jeunes visiteurs (et aux autres) de découvrir des questions que la voiture peut nous poser dans son utilisation quotidienne. Ainsi que sur les conditions de sécurité.

Au premier étage, sous la conduite de leurs professeurs, les adolescents s’instruisent en s’amusant sur les mécanismes essentiels d’une automobile. Une quarantaine de maquettes simulent le fonctionnement des moteurs ainsi que l’organisation de la fabrication d’une voiture.

« L’atelier de restauration » :

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