Traction avant

La Traction avant : une mémoire nationale (H3)

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L’histoire de la Citroën « Traction avant » se lie intimement à la mémoire collective de la France des années 40 – 50.

Pourquoi la « Traction avant » ?

En 1897 la voiturette de Georges Latil inaugure le premier système de transmission nommé « avant-train ». De nombreux modèles de traction avant apparaissent ensuite aux États-Unis de 1904 à 1930.

En 1934, les finances de l’entreprise, d’André Citroën demeurant au plus bas. Celui-ci doit absolument innover pour augmenter la production qui baissait dangereusement et déjà, assainir les finances de sa société. Il créé alors le « Modèle 7 » (puissance fiscale de 7 CV), mais l’histoire le rebaptisera du fameux « Traction Avant » (nom de sa principale innovation).

En 1935, Citroën sera en quasi faillite et le Gouvernement demandera à Michelin de reprendre en main la direction de Citroën.

Le mythe de la Traction avant

Tour à tour voiture de la Gestapo (police allemande durant l’occupation) et aussi l’icône de la Résistance et des maquis, reconnaissable par de grandes lettres  « FFI » peintes en peinture blanche sur les portières.

Elle devint également le véhicule préféré des gangsters ( Pierrot le fou et du gang des Tractions Avant). En raison de ses qualités routières exceptionnelles pour son époque.

Rare à l’époque, elle possédait une transmission par traction (roues indépendantes et motrices à l’avant) mais également étaient associés dans le même véhicule une structure monocoque, des freins hydrauliques et une suspension à roues indépendantes sur les quatre roues.

La Traction avant :

S’ajoutent un centre de gravité abaissé et des freins délaissant le traditionnel système à câble pour un système hydraulique.

Et… avec comme principal effet pour les voyageurs, la suppression du tunnel de l’arbre de transmission qui crée, généralement, une grosse excroissance sur le plancher arrière des véhicules à propulsion, donc associée à un meilleur confort dû à moins de bruit dans l’habitacle.

Cette nouvelle voiture posséderait une transmission par traction (roues indépendantes et motrices à l’avant). Mais également, associé dans le même véhicule : une structure monocoque, des freins hydrauliques et une suspension à roues indépendantes sur les quatre roues.

S’ajoute un centre de gravité abaissé et des freins délaissant le traditionnel système à câble pour un système hydraulique.

Et … avec comme principal aménagement pour les voyageurs, la suppression du tunnel de l’arbre de transmission qui crée, généralement, une grosse excroissance sur le plancher arrière des véhicules à propulsion, donc associé à un meilleur confort dû à moins de bruit dans l’habitacle.

Elle fut aussi la première voiture équipée du révolutionnaire pneu « Michelin X ».

« La Traction avant dompte la force centrifuge »

De plus grosses cylindrées (plus puissantes) de la Traction :

Après avoir visité les usines géantes de Ford aux États-Unis. André Citroën ré-organisera complètement ses usines du Quai de Javel.

De nouvelles tractions apparurent très vite sur le marché :

  • Un Quatre cylindres en ligne de 11 CV. De couleur noir, jusqu’en 1953 ;
  • Un six cylindres en ligne (la 15-Six) de seize chevaux. (Un 4-cylindres en ligne rallongé de deux cylindres). Cette « 15 », elle sera équipée en 1954 d’une suspension hydropneumatique sur l’essieu arrière (« 15-Six H »), innovation montée l’année suivante sur les quatre roues de la DS ;
  • Un huit cylindres en V de 22 CV , (en fait 2 moteurs 4 cylindres de 11 CV, montés en V). Seuls une vingtaine de prototypes d’essais ont été fabriqués, dont une partie équipée de moteurs V8 Ford. Il ne reste à ce jour, aucun modèle survivant de cette 22 CV. La seule pièce encore existante reste un entourage métallique de phare, qui a été récupérée dans un garage Citroën, à Lyon. Cette pièce a ensuite été vendue aux enchères en novembre 2019, pour un montant de plus de 5 000 euros. Un néerlandais Bouwe de Boer est parvenu à créer une parfaite réplique très fidèle de la Traction 22 V8, Mais (dommage!) en partant d’une épave de Traction 11B Citroën. 
Traction avant 22 CV

Défauts des premières Tractions :

Une conception trop rapide, (en dix-huit mois), n’a pas permis de tester suffisamment la voiture. Les premiers clients feront les frais d’une absence de fiabilité :

  • Les cardans cédaient rapidement, entraînant la perte des roues avant,
  • La « caisse monocoque » n’était pas assez résistante et elle plie, le toit en molesquine s’envolait ;
  • Le pavillon se déchirait vers l’arrière au niveau des soudures ;
  • Des problèmes de moteur et de boîte de vitesses ;
  • Le réseau du service après-vente Citroën, aura du mal à prendre en charge et à réparer les automobiles qui reviennent sous garantie.

Elle devint également le véhicule préféré des gangsters (Pierrot le fou et du « gang des Tractions avant ») en raison de ses qualités routières exceptionnelles pour son époque.

Rare à l’époque, elle possédait une transmission par traction (roues indépendantes et motrices à l’avant) mais également étaient associés dans le même véhicule une structure monocoque, des freins hydrauliques et une suspension à roues indépendantes sur les quatre roues. S’ajoutent un centre de gravité abaissé et des freins délaissant le traditionnel système à câble pour un système hydraulique. Et… avec comme principal effet pour les voyageurs, la suppression du tunnel de l’arbre de transmission qui crée, généralement, une grosse excroissance sur le plancher arrière des véhicules à propulsion, donc associée à un meilleur confort dû à moins de bruit dans l’habitacle.

De nombreuses carrosseries furent proposées :

La routière était disponible en plusieurs variantes :

  • 4 vitres latérales en version courte (légère) ou normale ;
  • limousine 6 vitres latérales (familiale) ;
  • commerciale ;
  • coupé (faux cabriolet) ;
  • cabriolet (Roadster)… Aujourd’hui, les cabriolets s’échangent à largement plus de 150 000 € !

Cette Traction deviendra réellement fiable qu’à partir des modèles 1936

Compte tenu de son rapport qualité/prix et de son habitabilité, elle restera jusqu’en 1957, une véritable affaire pour ceux qui n’étaient pas très attentif à la mode.

Traction avant

De nombreuses carrosseries furent proposées :

La routière était disponible en plusieurs variantes :

  • 4 vitres latérales en version courte (Légère) ou normale,
  • Limousine 6 vitres latérales (Familiale),
  • Commerciale,
  • coupé (Faux-Cabriolet),
  • Cabriolet (Roadster)… Aujourd’hui, les cabriolets s’échangent à largement plus de 150.000 € !
Traction avant cabriolet

Fin de la Traction avant:

La naissance de la Citroën DS, fin 1955, condamne la Traction, mais sa disparition demeure néanmoins lente pour une simple raison car, une Traction coutait 600 000 francs, alors que la DS à 900 000 francs, certes bien plus moderne, était inabordable et donc réservée à des catégories sociales plus aisées

Malgré 750 000 Tractions avant construites et vendues, Citroën échappera à la faillite grâce à l’argent frais de Michelin.

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