Il y a quelques années j’avais lu un livre « prophétique » pour certains ou « diabolisé » par d’autres, sur le grand #remplacement, mais que je n’ai pas pu finir de lire tellement je le trouvais exagéré, improbable très dérangeant voire atroce dans les détails. (Je lis surtout du positif ou de l’utile). Un roman écrit en1971, par Jean Raspail : « Le Camp des Saints », édité sur un engagement personnel de Robert Laffont.
Aujourd’hui j’entends parler d’un « grand remplacement ».
Je regarde avec inquiétude l’actualité et les faits divers. Je repense à cette lecture qui à l’époque m’avait dérangé. J’ai recherché cet ouvrage dans ma bibliothèque (dont j’avais même oublié le titre !) pour me replonger dans ce récit romancé accepté avec des pincettes par la presse de droite et snobé par celle de gauche. Son tirage de 20 000 exemplaires ne trouva que 15 000 lecteurs ! Puis en 1975 ce fut un succès de presse aux États-Unis. De nombreuses universités américaines firent à l’époque du The Camp of the Saints : un classique faisant l’objet de nombreux travaux et de débats.
Et je crois : 19 rééditions en France, mais qui de nos jours ne serait peut-être même pas édité une première fois.
Synopsis du roman
Il s’agit d’un « grand remplacement » imaginé avec talent et une imagination délirante voire inquiétante de Jean Raspail, mais qui de nos jours nous semblerait bien naïve vu le « grand remplacement » actuel.
En effet l’auteur nous décrit en détails d’une invasion de l’occident par une « horde » d’un million de miséreux, venant des rives du Gange (Calcutta) poussés par la famine et la pauvreté. Une foule innombrable prenant d’assaut une centaine de navires vétustes (très proche de la qualité d’épaves), pour se diriger vers l’Europe (notre Côte d’Azur).
En effet, nul n’est besoin aujourd’hui d’imaginer les violences durant ce voyage vers la Terre promise (naufrages, viols, cannibalisme…) d’un tel déferlement sur nos côtes. De nos jours ce grand remplacement s’effectue plus paisiblement via : les regroupements familiaux, le droit d’asile (souvent détourné), l’aide de certains humanitaires qui vont chercher les migrants jusque sur les côtes même de Tunisie …
Ce remplacement du roman : « Le Camp des Saints » était purement économique dû à la misère et la faim. Aujourd’hui il s’avère essentiellement culturel… sous couvert de guerres locales et de misères endémiques. À l’époque on pouvait difficilement imaginer le péril islamique.
Mais attention en matière de déplacement migratoire, nous n’avons encore rien vu ! Selon des experts ce sont 100 millions de migrants qui à moyen terme sont attendus en Europe.
Réactions des autorités occidentales à cette flotte :
Dans l’histoire, quand des exécutifs européens (civiles et militaires) découvrent le départ de cette armada sur un cliché pris par un hélicoptère de presse survolant à basse altitude le Golfe du Bengale. Après une stupéfaction bien légitime surgit un scepticisme naturel chez ceux-ci : « Jamais ils n’atteindront leur destination au premier coup de vent, ils vont tous sombrer au fond des flots ».
Comme mesures ils firent fermer le Canal de Suez, pour augmenter les chances de naufrages, et organisèrent une sorte de blocus de la flotte espérant que beaucoup meurent de faim en route. Bref ils discutèrent et discutèrent encore pour ne rien décider de vraies mesures de protection. Mais cette horde de barbare, grâce à nos tergiversations et notre sentimentalisme occidental arriva bientôt près de St Tropez, provoquant parfois même un certain enthousiasme tel celui accordé à nos libérateurs de 1944 !
Pour … (lire la suite dans l’excellent ouvrage : « Le Camp des Saints ».
Accrochez votre ceinture et bonne lecture !
