1°) L’origine de « Citroën »
Ces histoires extraordinaires commencent par celle de l’arrière-grand-père d’André Citroën, initialement nommé Roelof, marchand d’agrumes en Hollande qui était surnommé par ses clients Limoenman (« homme-citron »).
En 1810, lorsque Napoléon Ier annexa le Royaume de Hollande, les Néerlandais furent soumis au code Napoléon. Ils durent se choisir un nom pour leur identification. Roelof choisit alors de se faire appeler Limoenman (« homme-citron »). Son fils, Barend devint diamantaire. Celui-ci changea aussi progressivement son nom, dans un premier temps en Limoenman-Citron puis en Citroen. (Qui signifie « citron » en néerlandais). Enfin, il ajouta un tréma au e pour faire « Citroën ».
Le petit fils : – André Citroën – ingénieur, participe à la mise au point d’un engrenage à chevrons en V, d’abord en bois, puis en acier. (d’ou l’origine des 2 chevrons du Logo).
L’aventure industrielle de ces histoires :
C’est alors le début de l’une des plus grandes aventures industrielles des temps modernes. Appelé au chevet de la société automobile Mors en difficulté, André Citroën participe à son redressement entre 1906 et 1914, lui permettant de décupler son chiffre d’affaires. Nommé directeur général administrateur de l’entreprise, il réorganise entre autres : l’étude des besoins clientèle, il modernise la gestion. Il crée de nouveaux modèles et double la production de la marque en 10 ans. L’entreprise produira 800 unités en 1913.
En 1914, pour contribuer à l’effort de guerre, il créé une usine de munition, car la France en manquait cruellement. Lorsque la guerre est terminée, André Citroën décide de reconvertir son usine du quai de Javel en usine de construction d’automobiles.
Des modèles historiques :
Paris devient la capitale de l’automobile dans le monde. Par ailleurs, les massacres des chevaux durant la guerre accélèrent la nécessité de nouveaux engins de traction efficaces.
À l’image de la Ford T, la future Citroën type A se voulait à la fois outil de travail et objet de loisirs. En janvier 1919, André Citroën annonce ainsi à la presse française son intention de produire une automobile de grande série. La future type A coûterait 7 250 francs, soit près de la moitié de la voiture la moins chère du marché. Cette campagne d’annonce s’avère également historique. Cette campagne de presse massive, provoque plus de 16 000 demandes de renseignements auprès de l’entreprise Citroën, et ce en seulement deux semaines.
En 1926, il conçoit avec l’aide de l’ingénieur américain Edward Gowan Budd, la Citroën B14, première voiture « d’Europe tout acier », avec une carrosserie solide, entièrement fermée.
L’année 1929 se caractérise par le record de 102 891 automobiles produites, soit près du tiers de la production nationale.
Histoires de Pub :
André C. innove en matière de publicité et de marketing de masse (via des infos sur du contenu de marque. Ainsi il organisa et assura la couverture médiatique, de décembre 1922 à février 1923, de la traversée du Sahara en autochenilles démontables : Citroën-Kégresse tout-terrain. Puis, celles des grandes croisières : Croisière noire en Afrique en 1924, Croisière jaune en Asie en 1931, et Croisière blanche en Alaska en 1934. De nombreuses pages de publicité paraissent dans la presse régionale et nationale.
La fabrication des automobiles Citroën repose sur la Qualité. Il met ainsi en place des laboratoires de contrôle de qualité, ces derniers prélevant des pièces au hasard dans les usines afin de vérifier leur conformité.
« C’est sur la qualité du service après-vente dans lequel le client a déjà investi lors de son achat que se décidera son retour ou non pour changer de voiture ».
conclusion :
Mais André Citroën s’avère davantage comme un entrepreneur expansionniste qu’un comptable. En réalité, la firme Citroën connaît des problèmes financiers depuis sa création. L’investissement de l’usine de munition durant la 1ère guerre, ne sera jamais compensé. Les banques perdent confiance, arrêtent de suivre Citroën dans son surendettement chronique. Elles confient à Pierre Michelin, la gestion de Citroën avec la mission très difficile de lui éviter la faillite.
En 1976, pour éviter la faillite, sur demande express du gouvernement, Peugeot acquiert 90 % du capital Citroën et Michelin10 % pour devenir le groupe PSA Peugeot Citroën.
Cette nouvelle rubrique de notre Blog :
« Histoires extraordinaires sur l’automobile » représente une nouvelle manière de raconter l’Histoire de l’automobile.
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