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Environnement, de quoi accuser la voiture pour l’exclure ?

protéger environnement

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« La voiture : ça pue, ça pollue, ça tue ! »

Principales nuisances sur l’environnement suspectées :

Le transport routier est responsable de 16 % de la production mondiale de CO2. Il avait atteint 26 % aux États-Unis en 2007.

La voiture produit aussi des déchets dangereux pour l’environnement via : les batterie au plomb, l’huile des moteurs, filtre à huile, les liquides de frein de refroidissement, les fluides de climatisation des éléments pyrotechniques utilisés dans les coussins gonflables de sécurité (« airbags ») ou les prétensionneurs de ceinture. Mais aussi, les pneumatiques, des pare-chocs, des pare-brise, des éléments de carrosserie… abandonnés dans la nature.

Environnement : sur la pollution de l’air :

Les voitures émettent en moyenne 118,5 grammes de CO2 par kilomètre en Europe. (1 kilo d’équivalent C02 émis toutes les 4 secondes par les voitures européennes) : cela donne donc 4,9 milliards de kilos de C02 qui s’ajoutent à l’atmosphère, du fait des voitures chaque année en Europe.

Dés 1995, la stratégie européenne a commencé une réduction des émissions des véhicules qui s’est traduite en 2008 par une norme d’émission à atteindre en 2015 de 130 grammes de CO2 par kilomètre parcouru. Les constructeurs devront respecter une réglementation européenne qui impose pour les voitures neuves des émissions de CO2 inférieures en moyenne à 95 grammes par kilomètre. Faute de quoi, ils devront, pour chaque gramme de dépassement, payer 95 euros pour chaque voiture vendue en Europe. De quoi générer des pénalités de plusieurs centaines de millions d’euros. C’est cette menace d’amende financière qui pousse les marques à transformer leur gamme via “une fuite en avant” vers l’électricité.

Un certificat qualité de l’air « Crit’Air » matérialisé par une vignette sécurisée, à coller sur le pare-brise indique sa classe environnementale et définit les véhicules pouvant pénétrer dans les zones. Ce certificat qualité de l’air est obligatoire pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilité instaurées sur certains territoires (Grenoble, Marseille, Lyon et les communes à leurs alentours, Paris et une partie de la métropole du Grand Paris) ou pour circuler lorsque le préfet instaure la circulation différenciée lors de certains épisodes de pollution.

Environnement, sur les particules fines :

48 000 décès par an sont attribués en France, à la pollution due aux particules fines. Selon une enquête de référence de Santé publique France. Au vu de leur faible diamètre, elles pénètrent profondément dans l’appareil respiratoire et les autres organes, en particulier le cœur, augmentant le risque d’affections cardiovasculaires ou de cancers. Leurs effets sur la santé sont encore mal connus mais indiscutables. Les femmes enceintes, les enfants, les personnes âgées, les malades souffrant de pathologies cardiovasculaires ou respiratoires, de diabète et d’obésité figurent parmi les personnes les plus sensibles.

Sur la pollution sonore :

Selon l’Agence Européenne pour l’Environnement, 70% de la pollution sonore est liée à la circulation routière. La valeur du bruit se mesure en décibels (dB). … Or, le bruit d’une seule voiture neuve ou récente dépasse tous ces seuils (il peut atteindre 74 à 75 dB selon les modèles).

Depuis 1970, quatre directives européennes successives, toutes reprises dans le droit français, ont imposé une baisse régulière des émissions sonores lors de l’homologation. Ces niveaux sonores maximum vont continuer à baisser car la commission européenne a décidé de les ramener à 68 dB(A) pour les voitures particulières et 79 dB(A) pour les poids lourds. À la source du bruit routier se trouve : les véhicules mais aussi la route lorsqu’un véhicule l’emprunte. Sans compter sur l’action sur la propagation des ondes sonores, pour évaluer l’implantation de murs anti-bruit. De 90 à 115 dB, notre oreille est en danger : plus le son est fort moins il faut de temps d’exposition pour provoquer des lésions ; au-delà de 115 dB, des bruits impulsifs (très brefs) provoquent immédiatement des dommages irréversibles.

 Pour l’environnement de la planète 

Que peut faire un automobiliste ?

Greenpeace assure que l’ensemble des voitures vendues dans le monde en 2018 ont émis autant de CO2 (pourtant seulement 9% des émissions totales de gaz à effet de serre). Autant que tous les habitants de l’Union européenne (tous usages). Plus la voiture a une grosse cylindrée, plus elle consomme, et plus elle émet de gaz à effet de serre. D’un autre côté, concernant le rôle de la voiture sur le bouleversement du climat, s’il est réel et incontesté, il n’est pas vraiment prépondérant, bien d’autres facteurs, entre en cause : (la fonte du permafrost pour 1.700 milliards de tonnes de gaz). Mais aussi : l’utilisation massive de combustibles fossiles (charbon, gaz, pétrole), les déforestations, l’élevage et l’agriculture intensive, les cimenteries…)

Les pollutions de la voiture :

Ne faut-il rien faire ? Non bien sûr !

Beaucoup a déjà été entrepris de la part :

Arrivent pour bientôt : le GNV : un composé naturel gazeux contenant 97 % de méthane, obtenu par fermentation de déchets, donc une énergie illimitée. Le GNV est stocké sous pression dans des réservoirs au sein du véhicule ;

Mais aussi : l’hydrogène (propre), le solaire , La voiture à air comprimé ? Le moteur hybride-air (mi essence et mi air comprimé). Une grande nouveauté : la bi-carburation associant diesel et hydrogène ?

L’environnement pour les automobilistes eux-mêmes :

Conclusions sur l’environnement :

Est-ce que cela veut dire que nous n’utiliserons plus de voiture personnelle ? Bien sûr que Non ! Pour beaucoup la voiture restera d’une impérieuse nécessité et/ou encore le plaisir de conduire. Pour continuer :

Êtes-vous sûr qu’en supprimant la voiture des centre-ville on ait choisit la meilleure solution écologique ?

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