« je pars quand je veux, je vais où je veux, avec qui je veux ».
La liberté :
Un extrait d’un article philosophique sur la liberté offerte par le futur de la voiture, selon Denis Gentile : « L’usage prime sur la possession » :
« La voiture nous rend libres et nous permet de découvrir d’autres lieux, d’autres cultures, d’autres paysages, d’autres peuples. Sans voiture, notre rayon d’action est limité. La limite, c’est le nombre de pas que je suis capable de faire, la limite, c’est aussi ce que les compagnies aériennes, navales ou ferrées (bientôt spatiales) ont prévu pour moi. Mais contrairement ce que l’on pourrait croire, cette liberté ne dépend pas strictement de la propriété de la voiture, mais de la conduite et donc du fait d’être aux commandes d’un véhicule » @DenisGentile.
Un moyen de #liberté individuelle :
Si la voiture est avant tout considérée comme un moyen de transport. Elle demeure pour 1 Français sur 3 un facteur de liberté et d’autonomie. Un chiffre qui prouve combien les Français restent attachés à leur voiture et à leur liberté de déplacement. Car même si la voiture se voit perçue de plus en plus comme un objet de commodité (38% en 2020 versus 35% en 2019). Les restrictions de circulation pendant la crise sanitaire ont conforté la notion de liberté associée à la voiture (33% en 2020 versus 30% en 2019).
» On peut comprendre que celle-ci (la liberté de mouvement) doive être modérée par les nécessités de la vie en société, mais que les dirigeants n’aient à l’esprit que de l’entraver et la punir, qu’ils veuillent non seulement guider leurs choix mais les ordonner est incontestablement liberticide et le symbole de régimes voulant pratiquer une autorité sur des sujets dont ils peuvent imaginer garder le contrôle alors qu’ils l’ont perdu pour de plus importants. Quel paradoxe ! S’occuper de façon prioritaire des automobilistes alors que le fameux vivre ensemble n’est plus qu’une illusion et qu’ils ne savent plus comment y revenir ! » Loïk Le Floch Prigent
Selon Camille Destraz :
La voiture reste un cocon où, l’on peut encore fumer, s’énerver, insulter ses concitoyens, – « espèce de gros c** » – chanter très fort, ne pas porter de masque Covid 19, et d’autres activités « si « affinité » !
Certains chassés de leur logement y trouvent un dernier refuge, pour y dormir, pour y vivre plus tranquillement.
Les années 1960 ont vu émerger les road trips, et leur imaginaire désormais ancré dans l’inconscient collectif. Le rêve, l’évasion… La Route 66 aux États-Unis, entre autres, a été largement utilisée au cinéma, en musique ou en littérature, comme un symbole de liberté.
En France, la route des vacances fut glorifiée par Charles Trénet : « L’amour joyeux est là qui fait risette, on est heureux Nationale 7…».
La liberté selon : Guillaume Drevon :
(Chercheur en sociologie urbaine) :
« La liberté associée à la voiture, comme le fait de s’approprier un temps que l’on ne pourra pas s’approprier par ailleurs, sont un sacré facteur de résistance au report modal. Nous sommes des êtres complexes, et nous sommes prêts à payer plus pour continuer à utiliser notre voiture ».
Il observe également un retour du lien social autour de la voiture, avec l’apparition de plateformes de covoiturage comme Blablacar, l’autopartage ou encore le regain d’intérêt pour le road trip en bus VW (électrique?).
Devons-nous restreindre de nous-même cette liberté ?
Le domaine de l’automobile s’avère l’un des plus réglementés et des plus contraignants. Nous savons depuis longtemps que « notre liberté se termine là où commence celle des autres ». Les poumons des citadins n’ont plus la liberté de respirer un air de qualité.
Donc on veut, pour notre bien collectif, restreindre le trafic routier, en ville. Cela ne doit pas signifier : restreindre notre usage de la voiture. Pourtant le domaine de l’automobile, au sens large du terme, est l’un des plus réglementés et des plus contraignants.
Pour éviter cela il va falloir :
- Rationnaliser au plus juste nécessaire notre usage de l’automobile. Le plaisir de conduire peut se considérer aussi et parfois, comme légitimement nécessaire ;
- Partager avec d’autres, chaque fois que c’est possible par exemple : une voiture en auto partage remplace 5 véhicules en possession ;
- Emprunter, plutôt qu’acheter en exclusivité un véhicule.
- Utiliser la voiture avec une attitude plus Éco responsable :
- Conduite plus « douce »,
- Choisir un modèle en fonction de l’usage que l’on veut en faire, par exemple : moins de SUV pour circuler tous les jours en ville.
Notre application Car-Use (bientôt disponible), devrait pouvoir répondre aux quatre objectifs ci-dessus. Pour le moins : utiliser quotidiennement une citadine en ville ET un SUV en vacances (avec le même contrat « all inclusive ».
Comment conserver cette liberté ?
Il faut absolument la conserver intacte. La voiture doit pouvoir rester un refuge possible devant les « agressions » possibles du monde moderne.
Passionnés de la « bagnole », et simples usagers, nous vous conjurons de veiller à ce que l’on puisse en conserver l’usage, même quand il sera devenu difficile de la posséder soi-même.
Professionnels, ne sciez pas la branche sur laquelle vous êtes assis. Accepter le changement vers simplement l’usage. Même si vous pensez, apriori, que ces mutations risquent, dans un premier temps, de bouleverser vos habitudes, voire vos revenus – « Faites la part du feu » : accompagnez le changement, afin de faire perdurer l’usage de la voiture particulière, au plus grand nombre. Il en va aussi de la survie de votre business !
Les générations Y et Z avec la liberté « automobile » :
Les jeunes des générations Y et Z (l’avenir des automobilistes), ceux nés : pour la génération Y, entre 1980 et 2000. La génération Z, à partir de l’an 2000. Ils se demandent de plus en plus, s’ils ont toujours besoin ou non d’acquérir un véhicule. En effet ces générations considèrent la voiture plutôt comme une entrave à leur liberté digitale. Facilitons leur l’accès à l’apprentissage de la conduite via l’Éducation Nationale par exemple, mais aussi directement par des concessionnaires, via des « ateliers de conduite » ou des simulateurs de conduite dans leurs showroom…en y faisant venir des classes et leurs enseignants.
À ces jeunes, ils leur faudra vraisemblablement l’arrivée des voitures autonomes, sans la charge de la conduite du véhicule, ce qui leur permettraient d’aller d’un point A à un point B. En restant connecté avec leur communauté numérique.
Supplice à un exécutif responsable :
SVP, moins de normes, moins de taxes, moins de contraintes, moins d’interdits. Le commun des mortels ne dispose pas souvent de chauffeurs, de voitures de fonction, de notes de frais et pourtant la voiture reste un des plus gros de vos revenus, respectez-le, il vous fait vivre !