La voiture d’#occasion ou une neuve constitue après le logement le 2ème achat le plus important d’un ménage. Le choix du véhicule le plus adapté reste donc crucial. Mais pour combien de temps sera-t-il toujours possible pour un particulier de pouvoir encore en acheter une voiture personnelle ?
- Le choix du modèle et d’une marque s’avère encore important, même s’il perd de son importance par rapport à des temps anciens ou beaucoup étaient et restaient Peugeot ou Citroën toute leur carrière d’automobiliste. De nos jours les différents modèles demeurent moins différenciés. Ce choix de marque s’oriente de plus en plus vers l’usage consacré à cette acquisition (une citadine en ville, un SUV pour la famille ou en vacances, un Break (SUV) pour un professionnel…
- Le choix se porte aussi souvent sur des options (Diesel/Essence – Boite manuelle/automatique) ;
Le choix en faveur d’une occasion ?
- En fait ce nouveau choix porte de plus en plus entre une voiture neuve ou une occasion ?
- Pour des raisons économiques bien sûr, non pas seulement sur le prix d’achat, mais aussi, et c’est nouveau, pour le prix de revient (une sorte de recherche d’un meilleur retour à l’investissement) ;
- Une occasion permet de zapper plus souvent vers un autre modèle ;
- Les occasions récentes (environ 6 000 km) ont beaucoup gagné en fiabilité, en longévité. Elles demeurent de bonne qualité pendant bien plus longtemps. Nombre d’entre elles sont vendues avec de vraies garanties, comme « une neuve » ! (pour les garanties constructeurs, encore faut-il vérifier les dates exactes de 1ère livraison).
- L’Égo, le statut de l’automobiliste ont eux aussi perdus de leur importance au profit d’une attitude plus éco-responsable, offerte par une sorte de volonté de recycler un article déjà utilisé ;
- Une occasion à faible kilométrage se revend plus facilement, à cause de sa valeur résiduelle, donc de son prix qui ont fortement baissé durant la première année (environ 30 %)…avant qu’elle ne nécessite des réparations importantes. La recherche de la « bonne affaire » consiste justement à trouver celle qui vous permettra de moins perdre à la revente.
Pourquoi une occasion ?
- Les options se trouvent diluées dans le prix d’achat et reviennent donc moins chères, car pas toujours prises en compte ;
- La disponibilité de la voiture d’occasion est quasiment immédiate et souvent à proximité. Les constructeurs privilégiant une production à flux tendu (ou une production à la demande)… et souvent ils ne respectent même pas les délais annoncés !
- On peut choisir son véhicule plus en fonction de ses rêves où de ses besoins ! voire même opter pour un modèle plus haut en gamme (pour un prix identique) ;
- Le sentiment de stress vis-à-vis du maintien en bon état de votre auto neuve sera un peu réduit en cas d’occasion.
- Acheter d’occasion, c’est produire moins de déchets.
- Une dernière contrainte sur les voitures neuves : Dans le futur : (les voitures connectées, avec du sofware plus conséquent, des innovations techniques, et des nouvelles normes…), Ces nouveaux modèles vont devenir très chers et quasiment impossibles à acheter neufs par le plus grand nombre. De plus leur décote s’accélèrera, car tous ces nouveaux équipements électroniques se démoderont très vite.
Dans le cas d’une voiture électrique d’occasion, la principale interrogation portera sur l’état général de la batterie.
Le coût d’une batterie auto électrique se situe dans une tranche de 5 000 à 9 000 euros, selon le constructeur et la voiture.
En France, les voitures électriques d’occasion ont elles aussi le droit à leur bonus écologique (de 1 000€), et à leur prime de reconversion.
Le marché de la voiture :
Sur ce marché très dynamique de la voiture d’occasion en France, plusieurs segments de marché existent :
- Un véhicule « 0km » consiste soit en :
- un véhicule qui a reçu une première immatriculation par des concessionnaires sans avoir été vendus. Tous les véhicules « 0km » auront donc parcouru une très faible distance et ce uniquement dans des buts logistiques.
- un véhicule « remis à neuf » en usine (Aramisauto) .
- Les occasions « récentes » (5 à 10 000 km), exclusivement dans les mains de professionnels, car il est peu courant qu’un particulier revende si vite son véhicule. On peut trouver avec ces modèles des offres de financement, la reprise de votre ancienne auto, voire même une garantie satisfait ou remboursé, (à 15 jours).
- Les voitures récentes de 2 à 5 ans ; jusqu’à 5 ans ces modèles bénéficient actuellement du fort coup de pouce de la prime à la conversion,
- Des plus âgés de plus de 5 ans sont par contre-coup difficile à vendre. D’ailleurs on peut de poser une question : Dans 5 ans pourra-t-on encore revendre un diesel d’occasion ?
Ce marché de l’occasion, « recyclé » peut aussi se diviser aussi en deux parties bien différentes à savoir les modèles vendus de particuliers à particuliers ou par relation et ceux vendus par un professionnel. Ceux-ci proposent bien plus que la simple vente de la voiture. (Concessionnaire ou réseau de ventes d’occasion, comme par exemple : HESS Automobile, un acteur automobile multimarques du Grand Est. Ou directement via une marque : occasionsdulion.com – Ces réseaux de professionnels proposent des garanties (Premium : 12 mois de garantie PEUGEOT OCCASIONS ou Primo : 8 mois de garantie PEUGEOT OCCASIONS) ;
Un véhicule importé
Venant d’un autre pays de l’Union européenne est considéré fiscalement comme d’occasion, s’il a plus de 6 mois depuis la date de sa première immatriculation dans son pays d’origine. Et de plus de 6.000 km, à la date de sa vente Dans ce cas, il vous sera délivré un certificat non assujetti à la TVA en France.
Le choix du marché d’occasion plutôt que du neuf est purement économique. La recherche du meilleur prix pousse même de plus en plus de Français à traverser la frontière pour acheter une voiture d’occasion en Allemagne. L’intérêt est généralement de profiter de prix plus attractifs sur les grosses berlines allemandes.
Le sens de l’histoire de la voiture pousse vers l’occasion :
Être propriétaire avait encore un sens au début ou au milieu du XXe siècle. On s’achetait une voiture pour une grande partie de sa vie. Il importait alors de l’acheter toute neuve pour la « prolonger » le plus longtemps possible. Il y avait même des acheteurs qui en prenait livraison à la sortie de l’usine, pour qu’elle soit la plus neuve possible. À l’avenir, je ne dis pas qu’on jettera sa voiture comme un kleenex, mais on s’en servira sans affect, comme un moyen de transport. Un peu comme un taxi qu’on prend pour aller d’un point A à un point B. Et alors peu importera de l’avoir connu dans sa pleine virginité #oupas ! Dans un avenir proche, ce que regardera l’automobiliste sera plutôt le prix de revient de la course, de la commodité de la mobilité en fonction du trafic et du niveau de services offerts (fiabilité, confort, équipements, sofware…).
Alors là, la voiture d’occasion règnera, et il sera un jour complètement « has been » de l’acheter neuve.