BMW « Manufacture bavaroise de moteurs », (ou Bayerische Motoren Werke). Un constructeur d’automobiles, allemand, haut-de-gamme, sportives et luxueuses et aussi de motos.
La marque Bavaroise :
L’entreprise BMW prit officiellement naissance en 1918, fondée en 1916 par Gustav Otto et Karl Friedrich Rapp. Ils construisaient des moteurs d’avion. En 1915, l’entreprise comprenait 370 collaborateurs et produisait sous licence des moteurs Austro-Daimler.
À la suite de la défaite de l’Allemagne et du traité de Versailles signé en 1919, il fut interdit à l’Allemagne, de produire des avions ainsi que des moteurs. L’entreprise dû se reconvertir. Elle se diversifia et produisit des moteurs pour motocyclettes. Dont un premier modèle en 1920 avec un petit moteur de 148cm3.
Puis un moteur bicylindre à plat dessiné par Max Friz. La production de motos prit donc de l’importance. En 1922, BMW présente la R32 qui va asseoir la marque sur le segment des motos avec un engagement en compétition. C’est la R37 présentée en 1924 qui obtient ses premiers lauriers et effectue des records de vitesse en deux roues. En 1929, une moto BMW atteint 216,75 km/h, pilotée par l’Allemand Ernst Jakob Henne.
La BMW 328 :
À la fin des années 20, BMW produisit sous licence des Austin Seven, avant de s’atteler à ses propres modèles de voitures.
En 1936, la BMW 328 fit ses débuts à Nürburgring à plus de 100 km/h de moyenne et remporta plus de 200 courses et rallyes. En 1939, une version, coupé remporta les 24 H du Mans dans la catégorie des deux litres. Et remporte le titre de « voiture de sport suprême ». Le puissant moteur alimenté par trois carburateurs Solex fut encore produit pendant plus de vingt ans.
Des avions en toute discrétion :
La production de moteurs d’avions reprit aussi « discrètement » dans les années 1930. D’abord avec la fabrication sous licence des moteurs américains Pratt & Whitney. Puis avec le moteur en étoile BMW 801 qui équipa le Focke-Wulf Fw 190. Entre 1939 et 1943, BMW développera le moteur à réaction BMW 003, considéré comme le premier turboréacteur moderne au monde avec son compresseur axial et son étage de combustion annulaire.
Pendant la guerre :
Durant la Seconde Guerre mondiale, BMW exploita plus de cinquante mille travailleurs forcés, prisonniers de guerre ou issus de camps de concentration. (Selon l’historien Joachim Scholtyseck).
Après la guerre, en 1945 :
L’usine de Munich s’avère entièrement détruite.
Celle d’Eisenach en Thuringe occupée par les Soviétiques. Ceux-ci vandalisent les usines et s’emparent de la technologie de BMW, le siège de Munich « dévalisé » par les britanniques au titre des dommages de guerre. En 1948, la société doit alors se contenter d’une production de motocyclettes et d’équipements ménagers ou électroménagers.
1945 : perte de l’usine d’Eisenach qui passe sous contrôle soviétique, puis de l’état est-allemand. La production des modèles 321 et 327 se poursuit jusqu’en 1955 sous la marque EMW (Eisenach Motor Werke).
En 1952, la production d’automobiles redémarre et BMW fabriquera l’Isetta, un petit véhicule urbain, (« le pot de yaourt ») sous une licence italienne ISO Rivolta. Équipé d’un mono-cylindre quatre-temps. L’Isetta se vendra à plus de 150 000 exemplaires.
Herbert Quandt, réoriente la stratégie de l’entreprise, axée sur des modèles plus abordables et plus proches de la demande du client, avec un nouveau slogan « Die neue Klasse » (« la nouvelle classe »).
La BMW 1500 :
Présentée en 1961 au salon de l’automobile de Francfort. Elle ne représentera jamais un best-seller de la marque, (seulement 23 554 exemplaires produits). Mais la 1500 illustrera cette « nouvelle classe ». Elle laissera vite la place à des évolutions plus puissantes, la 1800, puis la 1600, jusqu’aux 2000. Ces séries : voiture monocoque, à propulsion, un moteur 4 cylindres « super-carré » de 1,5 litres. Techniquement détermineront, les bases des 50 prochaines années de BMW.
Nouvelle nomenclature des modèles :
Depuis les années 1970, les modèles de la marque s’identifient par un nombre à trois chiffres, le premier correspondant à la série, les deux autres à la cylindrée du moteur (sauf exceptions) suivi d’une lettre indiquant le carburant utilisé ou le type de transmission. Par exemple pour un modèle 728i il s’agit d’une série 7 avec moteur 2,8 litres à injection. Les SUV reprennent le même principe de numéro, mais avec la lettre X en préfixe (idem pour les roadsters avec la lettre Z).
En compétition :
1973 : retour officiel de la marque en compétition. Le coupé 3.0 CSL enlève les 24 heures de Spa et le Championnat d’Europe. Jean-Pierre Jarier est Champion d’Europe de Formule 2 sur une March BMW. Deux autres Français lui succéderont au palmarès : Patrick Depailler (1974) et Jacques Laffite (1975).
1983 : Nelson Piquet est sacré Champion du monde de F1 avec sa Brabham-BMW. « L’inoxydable » Dieter Quester remporte un nouveau titre européen « Tourisme » avec une 635 CSi.
2009 : après une saison décevante, BMW décide de se retirer de la F1. Mais remporte la Coupe du monde des Rallyes-raids.
BMW, Des modèles mythiques :
En 2015, l’usine de Munich produit le dix millionième exemplaire BMW de la Série 3, toutes générations confondues. Cela représente le modèle le plus produit par la marque.
La BMW M1
La BMW M1, une voiture de sport GT : produite de 1978 à 1981, malgré son échec commercial, elle deviendra une des voitures de sport les plus mythiques de son temps. Ce coupé deux places, portes papillon, équipé d’abord d’un moteur central transversal, (le 4 cylindres 2 litres Turbo de la BMW 2002), puis du moteur 6 cylindres en ligne de 3,5 L, et 24 soupapes de la M1. Mais pour cause de règlement d’homologation, celle-ci n’aura lieu qu’en 1979. La production de la M1 ne sera donc pas suffisante pour courir en groupe 4 et 5.
Entre-temps, BMW changera ses orientations sportives et privilégiera la F1.
La BMW M3
La M3 représente la version sportive de la Série 3, sur la branche BMW M (« M » de « motorsport ») : une filiale dédiée à la compétition automobile. Motorsport est chargée par BMW de fabriquer les modèles sportifs de la gamme. En outre Motorsport gère toute l’activité compétition de la marque Bavaroise : (formule 1, racing, courses de 24 heures…). Développées à destination d’une clientèle de plus en plus nombreuse et amatrice de la super-sportive. Motorisé d’un quatre-cylindres de 200 CV :
- la M3 E30. L’histoire de la marque compte quelques modèles qui, aujourd’hui encore, font réellement partis du patrimoine sportif du constructeur, et inscrites dans la postérité du sport auto.
- Une M3 E46 suivra en 2001, avec un 6 cylindres en ligne, de 3 246 cm3, d’une puissance de 343 CV.
- Puis, au final, à l’actuel six-cylindres en ligne, une version G-Power G3 Bi turbo de 460 CV.
Une nouvelle version M3 E46, va grossir, mais son rapport poids/puissance reste donc inchangé. Niveau consommation, la M3 E46 consomme 11,5 l/100 km. Elle peut consommer jusqu’à 60 l/100 km en activant le bouton « Sport ». En 2003 une version sur vitaminée viendra parfaire la production il s’agit de la M3 CSL, limitée à 1358 exemplaires.
BMW M4
Un coupé du constructeur automobile allemand, commercialisée depuis 2014. Basée sur la BMW Série 4, elle s’inscrit dans la lignée et dans la philosophie des BMW M3, avec pour vocation de remplacer la série 3 coupé. La marque propose un pack compétition qui porte la puissance à 450 ch, ainsi qu’une M4 GTS plus racée, à l’instar de la M3 E92 GTS.
La BMW Z3, roadster et de coupé
Le lancement du véhicule Z3 se fit en 1996, par le choix de la voiture de James Bond, conduite par Pierce Brosnan dans GoldenEye. Motorisé en 4 ou 6 cylindres allant de 115 CV à 321 CV.
Le BMW Z4 roadster avec une capote en toile qui se déplie en 10 secondes, tout en roulant à 50 km/h !
Le futur de BMW :
Un concept-car hybride BMW « Vision M Next » qui s’inspire de la M1 et de la Z4, pour annoncer l’avenir de la BMW M :
- Un moteur quatre-cylindres turbo essence assisté par deux moteurs électriques, (un par essieu), qui permettront une voiture en mode « zéro émission » avec deux ou quatre roues motrices avec une autonomie (électrique) de 100km ;
- L’ensemble développera 600ch, et un mode « Boost + ».
- Côté performances, la firme allemande annonce 3s pour passer de 0 à 100 km/h et une vitesse de pointe de 300 km/h ;
- Avec soit une conduite autonome, soit l’utilisation des nouvelles technologies au service de la conduite sportive.