Defender 110

Le Defender se défend toujours

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Le Land Rover Defender va bientôt rejoindre quelques glorieux aînés. Ce génial tout-terrain britannique bientôt ne sera plus produit. Une mort à 70 ans, après plus de 2 millions d’unités produites. Hommage à ce qui s’avère encore un vrai culte automobile pour nombre d’aventuriers ! Mais ne pleurez plus, il va revenir avec une nouvelle version électrique.

Origines du Defender :

Chez Rover, Maurice Wilks, ingénieur en chef, et son frère Spencer directeur général, en 1947, remarquèrent en effet que la Jeep Willys devenue indispensable. Maurice et son frère Spencer décident de lancer une étude. Ils proposèrent alors un véhicule utilitaire inspiré de la Jeep Willys, à l’aise dans tous les terrains et peu onéreux parce que sa conception était simple : un châssis en échelle, des ponts rigides et une carrosserie boulonnée. La pénurie d’acier interdisant la production d’une telle carrosserie à grande échelle, Spencer et Maurice Wilks se se tournèrent vers l’aluminium aéronautique pour habiller ses châssis.

Créé en quelques mois, ce rugueux 4×4. (Premier prototype de Land Rover construit depuis 1947) :

Le Defender :

  • Assemblé sur la base d’un châssis de Jeep Willys, provenant des surplus de l’armée.
  • Motorisé par un moteur 4 cylindres de 1 389 cm3.
  • Pourvu au départ, d’une position de conduite centrale, (un seul siège). Pour diminuer les coûts de fabrication, et ainsi permettre aux pays où la conduite s’effectuait à droite comme à gauche, de pouvoir l’utiliser, mais cela fut abandonné dès la 1ère année.
  • Le 30 avril 1948, le premier Land sortira au Salon de l’automobile d’Amsterdam ;
  • Le moteur diesel apparu pour la première fois en 1958, soit dix ans après le lancement des premiers modèles.

Land Rover 90 et 110, « Defender » :

Defender 110

Sortis en 1983 sera renommé en 1990, L’intérieur gagnera alors en confort, le capot héritera de moteurs plus puissants, mais l’extérieur restera presque inchangé. Ils représenteront bien un symbole national, et aussi celui de l’ingénierie britannique.

La Reine Élisabeth II a possédé 30 modèles Defender !

Il hérite du nom Land Rover en hommage à la famille Wilks. Le frère de Maurice Spencer (ex du MI5) était patron de Rover à l’époque et possédait une résidence à Islay, une île au bout de l’Ecosse, sur laquelle il se baladait avec une Rover modifiée. Son garde-chasse, surnomma ce véhicule un peu spécial « Land Rover ». Une idée parfaite pour le concept à venir !

Le tout premier Land Rover à sortir les chaines de Solihull restera dans l’histoire avec sa plaque d’immatriculation HUE 166. Sur une caisse en acier, la carrosserie en aluminium avec des ressorts à lames comme suspension et une transmission intégrale permanente. Le moteur de 1,6 litre développait 50 chevaux et inutile de chercher le moindre équipement superflu !

Évolutions du Defender :

Sur le plan carrosserie :

Nouveau Defender

Il n’y eut que fort peu d’évolutions cosmétique : nouvelles portes avec vitres s’abaissant, et non plus coulissantes comme sur les séries en 1984, disparition des renforts sur le toit vers la fin 1990, un peu avant l’arrivée des Defender.

Sur le plan technique :

Les évolutions furent elles plus importantes au niveau mécanique, avec l’arrivée des moteurs 2,5 litres en remplacement des 2,25 hérités des séries, tant en Diesel qu’en essence, mais avec simplement une faible augmentation de la puissance (68 CV contre 62 CV en Diesel – 83 CV contre 74 CV en essence).

En 1986, le 2,5 Diesel reçoit un turbo et passe à 85 CV afin de lutter plus efficacement contre la concurrence nippone équipée de moteurs plus puissants.

Différentes versions de Land Rover :

  • Le Série I (1949-1958),
  • Le Série II (1958-1973),
  • La Série III (1973-1983),
  • Les Land Rover 90 et 110, appelés Defender depuis 1989 (1983-2016) « l’aventurier ».

Cette nouvelle structure reçoit une suspension à roues indépendantes. Doté en modèle de base : d’amortisseurs à ressorts, il peut aussi être équipé d’une suspension pneumatique adaptative. La planche de bord épurée comporte un tableau de bord numérique et un écran tactile central de 10 pouces. Le levier de vitesses est installé juste en-dessous, libérant de la place pour un siège avant central optionnel. Le sol est habillé de caoutchouc. Malgré les écrans, l’ambiance est rustique à bord. Plusieurs prises 12V et USB sont utilisables par les occupants. Le Defender est équipé du nouveau système d’info-divertissement Pivi Pro qui peut notamment être connecté à deux smartphones, lié à un réseau 5G et être mis à jour à distance. Le Defender 110 peut loger cinq, six ou sept.

Des versions plus récentes :

Defender 130
  • Land Rover LRX a dévoilé au salon de Détroit 2008, le Land Rover LRX, qui en fait un SUV compact, une sorte de Freelander 2 en version trois portes.
  • Le Defender P400e, il propose désormais la technologie hybride rechargeable. Ce système combine un moteur thermique à un moteur électrique tout en vous permettant de rouler en mode 100% électrique. Il saura assurément rester fidèle à la tradition de robustesse et de solidité de la gamme Defender, tout en étant technologiquement résolument ancré dans son époque ;
  • Un “petit Defender” pourrait voir le jour dans la gamme Land Rover en fin d’année 2021… un tout-terrain compact, « costaud » et relativement rustique. Côté tarifs, il serait beaucoup plus abordable que son grand frère Defender 90 avec un prix d’attaque Grande-Bretagne, équivalent d’un peu plus de 28.000 euros.

Utilisés par les armées :

Des Land militaires sillonnent tous les déserts du monde. Un véhicule léger tactique polyvalent (VLTP) Defender est un 4×4 de marque Land Rover, utilitaire, rustique et extrêmement modulable. L’armée Française en possède encore plus de 500 exemplaires.

La marque Land Rover a été rachetée :

  • Par BMW en 1994 ;
  • Ford en 2 000 ;
  • Par le constructeur indien Tata Motors depuis mars 2008.

Un concurrent au Defender : l’E-Camper

London Electric Vehicle Company, filiale du groupe chinois Geely également propriétaire de Volvo entre autres, lance une version spéciale de son taxi londonien. Celui-ci se décline dans une originale version camping-car, ou plutôt van aménagé. Basé sur le fourgon VN5, dérivé des taxis TX. Ce nouveau van est équipé d’une motorisation hybride. Ainsi, l’E-Camper, se verra doté d’une batterie de 31 kWh. Son autonomie en mode 100 % électrique est de 60,9 miles ce qui équivaut à environ 100 km. Cumulé avec la motorisation thermique à 3 cylindres, l’autonomie totale est estimée à près de 490 km.

L’aménagement intérieur reprend le plan classique du California dérivé du Volkswagen Multivan.

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